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éducation affective

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dimanche, novembre 26 2017

Ariane Bilheran : Droits sexuels : un projet pervers et totalitaire sur l'enfant?

lundi, février 8 2016

Thérèse Hargot, sexologue, publie" Une jeunesse sexuellement libérée" aux éditions Albin Michel «La libération sexuelle a asservi les femmes»

FIGAROVOX: Dans votre livre Une jeunesse sexuellement libérée, vous vous interrogez sur l'impact de la libération sexuelle sur notre rapport au sexe. Qu'est-ce qui a changé, fondamentalement?

THERESE HARGOT: Fondamentalement, rien. Si la norme a changé, notre rapport à la norme lui est le même: nous restons dans un rapport de devoir. Nous sommes simplement passés du devoir de procréer à celui de jouir. Du «il ne faut pas avoir de relations sexuelles avant le mariage» à «il faut avoir des relations sexuelles le plus tôt possible». Autrefois, la norme était donnée par une institution, principalement religieuse, aujourd'hui, elle est donnée par l'industrie pornographique. La pornographie est le nouveauvecteur des normes en matière de vie sexuelle.

Si la norme a changé, notre rapport à la norme lui est le même : nous restons dans un rapport de devoir. Nous sommes simplement passés du devoir de procréer à celui de jouir.

Enfin, alors qu'autrefois les normes étaient extérieures, et explicites, aujourd'hui elles sont intériorisées et implicites. Nous n'avons plus besoin d'une institution qui nous dise ce que nous devons faire, nous l'avons très bien intégré par nous-mêmes. On ne nous dit plus explicitement quand est-ce que nous devons avoir un enfant, mais nous avons toutes très bien intégré le «bon moment» pour être mères: surtout pas trop tôt, et lorsque les conditions financières sont confortables. C'est presque pire: comme nous nous croyons libérés, nous n'avons plus conscience d'être soumis à des normes.

Quelle sont les nouveaux critères de cette normativité sexuelle?

La nouveauté, ce sont les notions de performance et de réussite, qui se sont introduites au cœur de la sexualité. Que ce soit pour la jouissance, mais aussi dans notre rapport à la maternité: il faut être une bonne mère, réussir son bébé, son couple. Et qui dit performance, efficacité, dit angoisse de ne pas y arriver. Cette angoisse crée des dysfonctions sexuelles (perte d'érection, etc..). Nous avons un rapport très angoissé à la sexualité, car nous sommes sommés de la réussir.

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jeudi, janvier 28 2016

Enfants de couples homosexuels: différents ou pas? Etudes invalides

Psychologue et Psychanalyste Dr Pierre Levy-Soussan "Parlons vrai"

vendredi, octobre 16 2015

Des cours d’éducation sexuelle obligatoires dès l’âge de 5 ans dans les écoles du Québec

Le ministère québécois de l’éducation vient de mettre en place des cours obligatoires d’éducation sexuelle dans les écoles. Dès l’âge de 5 ans, les enfants découvriront les organes génitaux de l’homme et de la femme, le processus de conception et les « différents types de familles »…

 

Le ministre refuse que les parents retirent leurs enfants de l’école pendant que ces cours sont dispensés : aucun enfant du Québec ne doit y échapper.

 

Un document a été distribué aux parents pour leur expliquer ce que le ministère considère être un enseignement « approprié » selon « l’âge et le niveau de développement » des enfants. Ce que le gouvernement du Québec pense être « approprié » choquera bien des parents, notamment ceux qui ont des convictions religieuses ou les immigrés.

 

Entre 6 et 11 ans, l’enfant apprendra à développer sa capacité à « s’engager dans une relation émotionnelle respectueuse », il découvrira les « différentes façons » de s’exprimer en tant que garçon ou fille, il saura évidemment comment détruire les « stéréotypes de genre » et sera sensibilisé à « l’impact du sexisme et de l’homophobie ».

 

Les cours d’éducation sexuelle obligatoires apprendront aux ados à « se protéger d’une MST ou d’une grossesse »

 

Entre 12 et 17 ans, le ministre espère qu’ils auront eu leur « première relation amoureuse », ils exploreront en tous cas « les différents aspects du comportement sexuel ». Ils apprendront également à régler les « problèmes qui peuvent survenir dans une relation amoureuse », ils sauront que les relations sexuelles doivent être « sûres et basées sur un consentement mutuel », mais ils sauront également utiliser les préservatifs et la contraception et auront acquis « les compétences nécessaires pour se protéger des MST ou de la grossesse ». Notons donc qu’on se protège de la même manière d’une MST et d’une grossesse…

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jeudi, juin 5 2014

Après un "dérapage" sexuel

Ouvrons les yeux après les événements du collège Saint-Michel. Beaucoup d’enfants sont éduqués très tôt, par Internet, à une sexualité hard. Et puis personne ne leur en parle… Une opinion de Charles Delhez, auteur, avec Armand Lequeux, de Le sexe et le goupillon (Fidélité 2010).

Les événements du collège Saint-Michel (1) ouvriront-ils les yeux à ceux qui préfèrent ne pas voir ? "Tout ce que vous ignorez de la sexualité de nos ados", titrait Le Vif/L’Express à la suite de ce dérapage. Mais comment peut-on l’ignorer, puisque les ados sont le reflet de cette société où, notamment, les sites pornos sont les plus visités. Beaucoup d’enfants sont éduqués très tôt, par Internet, à une sexualité hard et nourrissent leurs fantasmes sur écran.

Il ne s’agit pas, dans ces lignes, de juger quiconque, surtout pas des adolescents qui sont précisément à cette étape de leur vie où ils cherchent, parfois confusément, les valeurs qui orienteront leur existence. Je voudrais ici simplement interroger notre société : que leur offrons-nous ? Après une époque trop puritaine, qui était autant le fait des croyants que des libres-penseurs, nous en sommes arrivés à l’excès inverse. Je ne plaide pas pour un retour à "l’ordre moral", mais au "principe d’humanité" (J.-Cl. Guillebaud). Les anthropologues nous montrent que le passage de la société animale à la société humaine est marqué par l’interdit de l’inceste, c’est-à-dire par la régulation de la sexualité. Les règles matrimoniales sont parmi les plus étudiées par eux, car elles structurent la vie en société. Aujourd’hui, une dérégulation est évidente, alors que dans tous les autres domaines, nous n’hésitons pas à recourir à des normes de plus en plus nombreuses.

Ne peut-on expliquer cette anomie par l’absence de paroles à propos de la sexualité ? Qui ose encore parler du sens de la sexualité avec les ados ? Un groupe de mes étudiants s’est risqué à une petite enquête auprès de 70 personnes entre 18 et 24 ans : Pensez-vous que le rapport sexuel est un acte sacré ? 62,86 % ont répondu non. Seules 22,86 % avaient un avis positif. Le titre de leur travail était : "La banalisation du sexe en dehors du mariage et la perte de son caractère sacré". Je me souviens encore de cet autre étudiant qui, pour montrer l’ouverture des catholiques, me proposait d’organiser une distribution de préservatifs. Je me suis permis de lui répondre que selon moi, la première question n’était pas "pour ou contre le préservatif", mais celle de l’éducation affective. La sexualité est-elle réduite à sa dimension ludique, fruit d’une pulsion que l’on assouvit, consiste-t-elle à se faire plaisir entre gens qui s’apprécient, ou est-elle l’expression de sentiments très forts et, finalement, d’un don de soi ?

On a déconnecté la sexualité de la procréation, la voilà maintenant trop souvent déconnectée des sentiments. Or, si elle ne se limite pas à la procréation, elle est cependant plus qu’une pulsion. L’originalité de l’être humain est d’accompagner ses gestes d’une parole. Ainsi qu’a pu l’écrire le pédopsychiatre Philippe van Meerbeeck, il est plus important de pouvoir dire ‘je t’aime’ que de faire l’amour. Il est aussi plus important de pouvoir donner un sens à cet acte, qui est à la fois expression de l’amour et don de la vie, que d’en bien maîtriser la technique.

La sexualité est un domaine mystérieux, sur lequel nous n’avons pas totalement prise. Pour utiliser la formule de Rudolf Otto concernant la religion, on pourrait dire que la sexualité suscite à la fois fascination - elle attire - et terreur - serai-je à la hauteur ? On ne s’étonnera donc pas que certaines cultures l’aient sacralisée (que l’on songe aux prostituées sacrées). Actuellement, hélas, elle est devenue "un sujet comme les autres" (85,71 %, selon la même enquête). En apparence, du moins.

La crise du sens est la plus grave de celles que nous traversons aujourd’hui. Un minimum de consensus social sur les grands sujets de l’existence humaine, tels l’amour et la mort, ne façonne plus notre culture. Du coup, plus personne ne se risque à prendre la parole. Et si ce "dérapage" nous délivrait de notre mutisme ?

(1) Je ne reviendrai pas sur les faits, parfois amplement déformés. Il suffit de se rappeler que lors d’une retraite spirituelle, une élève de 15 ans s’est livrée à des relations sexuelles avec plusieurs garçons.

http://www.lalibre.be/debats/opinions/apres-un-derapage-sexuel-538dfed1357065bdf31b3818

 Publié le mardi 03 juin 2014 à 18h58 - Mis à jour le mercredi 04 juin 2014 à 19h40

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dimanche, avril 27 2014

Un nouvel article dénonce l’agenda caché des partisans de l’éducation sexuelle

NEW YORK, 25 avril (C-FAM) Les journalistes l’ont qualifié de “x-rated” (classé X).  D’autres l’ont baptisé « éducation sexuelle de maternelle ». La version de ce programme rédigée par l’OMS a subi une spectaculaire défaite devant le Parlement européen. Enfin, à l’Onu, les diplomates l’ont rejeté, le considérant comme une insulte envers leur culture.

L’éducation sexuelle complète est rarement mise en question, jusqu’à ce que les gens découvrent le contenu de l’enseignement. Une nouvelle publication vient de sortir, qui détaille les débats politiques que ce programme sous-tend, et qui sont à l’origine de tant de polémiques.  

Une équipe d’experts dirigée par le professeur Jokin de Irala vient, après un examen extensif, de conclure que ce programme éducatif à la sexualité est truffé de notions idéologiques et d’opinions personnelles déguisés en faits scientifiques. Ils sont rédigés sans respect aucun pour les parents. En effet, un des programmes déclare que l’autonomie sexuelle est un « droit » qui « assiste l’individu contre les intrusions de sa famille ou de la société ».

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mardi, avril 22 2014

Aimer en vérité: 3 minutes en vérité avec l’abbé Grosjean

dimanche, janvier 12 2014

Génération YouPorn: comment appréhender le sexe à l'école

On dit d’elle qu’elle est la génération YouPorn, biberonnée aux films X, au sexe virtuel et à la confusion des genres. Raison de plus pour introduire une véritable éducation sexuelle à l’école ?

Julie Luong 
Mis en ligne jeudi 12 décembre 2013  
http://www.lesoir.be/379165/article/styles/bien-etre/2013-12-12/generation-youporn-comment-apprehender-sexe-l-ecole

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jeudi, mars 7 2013

Pastiche du Petit Nicolas : « On a eu éducation sexuelle »

Si le projet de loi Taubira était adopté, que se passerait-il dans les classes? Réponse, à la manière du Petit Nicolas…




© Luc Tesson

 

À l’école, la maîtresse était toute bizarre aujourd’hui. Elle nous attendait dans la classe en poussant des gros soupirs, alors que d’habitude elle est toute rigolote, et qu’elle pousse des gros soupirs que quand elle interroge Clotaire et que Clotaire est tout rouge.

Elle a dit: Bon! Que comme M. Peillon, le ministre chargé de notre éducation, avait décidé de s’appuyer sur la jeunesse pour faire évoluer les mentalités, on allait faire un cours d’éducation sexuelle et que le premier qui rigole, il irait voir le Bouillon. Nous on n’avait pas du tout envie de rigoler parce que le Bouillon, c’est pas un rigolo.

La maîtresse nous a regardés et elle a dit que l’important dans la vie, c’était d’être tolérant. Nous on est drôlement tolérants alors on a tous fait oui et Agnan qui est le chouchou, et qui se met toujours devant, il a dit qu’il était encore plus tolérant que tout le monde puisque de toute façon il est le premier de la classe partout sauf en sport. Eudes, il lui a dit: «Fais pas le malin, mon petit pote, sinon tu vas voir comment je suis tolérant». Et là, je crois que la maîtresse elle a compris que ce serait pas facile aujourd’hui.

Elle est allée au tableau, elle a attendu qu’on se taise, et elle a demandé avec un air très sérieux: «Bon… Alors… Si vous êtes une fille, levez la main!» Toutes les filles ont levé la main, et aussi Clotaire, qui avait l’air embêté. Mais la maîtresse elle a dit comme ça: «Très bien Clotaire, c’est ton choix, si tu veux être une fille, c’est à toi de décider». Là, Clotaire, il est devenu tout rouge et il a dit «Non, M’dame, c’est juste que je veux aller faire pipi». «Bon, a dit la maîtresse, tu peux y aller». «Va pas chez les filles!», a dit Eudes en rigolant. Mais la maîtresse a tapé sur son bureau et elle a dit que si Clotaire voulait aller dans les toilettes des filles, c’était son choix, et qu’il fallait par rigoler avec ça. Et que c’était la théorie du genre, et qu’il fallait que chacun choisisse, et elle nous a fait écrire sur nos cahiers: «Chacun est libre de choisir son genre».

«N’empêche, a dit Rufus, moi j’ai un kiki, et je vais pas décider que je suis une fille.» La maîtresse a répondu que c’était de l’hétérosexisme, et qu’il fallait en finir avec l’hétérocratie, et que si ça continuait comme ça on finirait au bagne parce qu’on était tous homophobes. J’ai regardé Agnan, et j’ai vu que même lui il avait rien compris.

Ça devenait vraiment compliqué et j’aurais presque préféré faire de l’arithmétique. Elle a senti qu’on était un peu perdus, alors elle a essayé d’expliquer de manière pas pareille: «Vous avez un corps… c’est à vous de décider de…». «Moi, j’ai un goûter, mais j’ai pas un corps!, il a dit Alceste. Mon corps, c’est moi!» Faut que je vous dise, Alceste, c’est un copain, il aime bien manger, il mâche lentement un peu toute la journée, et ça lui donne sûrement le temps de bien réfléchir à la vie. Souvent quand il se bagarre, c’est moi qui lui tient ses croissants et après il m’en donne toujours un bout.

Un petit rond blanc sur le tableau tout noir

Bon, a dit la maîtresse, je continue. Nous on a trouvé ça bizarre, mais on a rien dit parce que des fois la maîtresse c’est comme si elle allait pleurer et nous on veut pas lui faire de peine. Elle s’est mise à faire un petit rond blanc sur le tableau tout noir en disant: «Ça, c’est un spermatozoïde». Et elle m’a demandé d’expliquer ce que c’était. Ça tombait bien parce que Papa m’avait expliqué la semaine dernière le coup des petites graines que le papa donne à la maman… et après ça fait un bébé dans le ventre de la maman et paf!, le bébé sort. On lui fait des tas de câlins et on appelle Mémé pour la prévenir qu’elle est encore grand-mère.

«Merci Nicolas, a dit la maîtresse, je reprends la leçon. Bien sûr vous pensez tous qu’une famille c’est un papa, une maman et des enfants. Eh bien, il y a d’autres modèles, et ce serait drôlement rétrograde de pas l’accepter. Et si deux monsieurs s’aiment ou deux dames on voit pas ce qui les empêcherait de se marier et de faire ou d’adopter des bébés.»

«Ça tombe bien! a dit Rufus. Moi j’aime bien Léanne et Chloé, alors je me marierai avec les deux en même temps puisqu’on s’aime.» Léanne a dit qu’elle était pas d’accord du tout, et Chloé a dit que de toute façon elle épouserait son papa, et que puisque deux monsieurs qui s’aiment pouvaient se marier, elle pourrait bien se marier avec son papa, parce qu’elle aimait très fort son papa. «Oui, a dit Rufus, mais il est déjà marié avec ta maman!»

La maîtresse a dit que c’était pas le sujet et elle s’est remise à taper sur sa table, juste quand on commençait à drôlement bien s’amuser. Et elle a continué à expliquer: avec la technique on peut faire tout ce qu’on veut et tout ce qu’on pourra faire on le fera. On peut faire des PMA ou des GPA (1), et d’ailleurs louer son ventre ou louer ses bras à l’usine, c’est du pareil au même.

Et elle a expliqué qu’un monsieur peut donner une petite graine à deux dames, qui avec un docteur sauront bien se débrouiller pour faire un enfant. Ou bien deux monsieurs peuvent mélanger leurs petites graines et aller voir une dame pour qu’elle donne sa petite graine à elle, et on donne tout ça à une autre dame qui va faire le bébé dans son ventre et le revendre aux deux monsieurs.

Puisque je m’aime, j’ai droit à mon clone!

Moi, a dit Rufus, j’ai vu un reportage à la télé, et on pourra bientôt faire des clones! Puisque je m’aime, j’ai droit à mon clone! Mais Agnan a dit que ce serait mieux de le cloner lui, parce qu’il était le premier de la classe et que M. Peillon préférait sûrement qu’on le clone lui et pas Rufus.

Ils allaient commencer à se battre quand Geoffroy a rangé ses affaires et pris son sac. «Où vas-tu?», a demandé la maîtresse. «Je m’en vais, a dit Geoffroy. Puisqu’on peut choisir son genre, bah moi, je vais aussi choisir mon espèce. Je suis un pingouin. Et comme les pingouins vont pas à l’école, je rentre chez moi.» J’ai regardé Geoffroy, et je me suis dit que c’était vrai, il avait un peu une tête de pingouin et qu’après tout, c’était son choix. Mais Geoffroy, lui, il a regardé la maîtresse et il a compris que pingouin ou pas, il valait mieux revenir à sa place.

On allait chahuter, mais on s’est arrêté parce qu’au fond de la classe Juliette pleurait. Juliette on l’entend jamais, elle dit jamais rien… Et Juliette elle a dit que si c’était comme ça, elle allait se jeter sous un pont… Parce que déjà c’était pas facile de grandir surtout quand on a des parents séparés, que si en plus on faisait des enfants sans papa ou sans maman, alors c’était pas juste, c’était simplement moche, et que si tout le monde a le droit de s’aimer il faudrait pas oublier non plus qu’un enfant, ça a besoin d’un papa et d’une maman, et que c’est peut-être ça d’abord l’égalité des droits, et qu’on pourrait donner autant de papas qu’on voudrait à un enfant ça lui ferait jamais une maman.

Elle a dit tout ça d’un coup, et la maîtresse elle est restée longtemps la bouche ouverte et j’ai bien vu qu’elle avait très envie de pleurer. Mais elle a pas pleuré. Elle a pris Juliette dans ses bras, elle lui a fait un gros câlin comme Maman fait avec moi, en lui disant des choses gentilles dans l’oreille. Après, elle nous a regardés. Et puis d’un coup, comme ça, elle a essuyé le tableau en disant que zut, tout ça c’était des bêtises et qu’on allait pas se laisser faire, et que si M.Peillon voulait faire cours à sa place, qu’il essaie un peu, mais qu’en attendant on allait faire de la grammaire. Non mais sans blague!

Luc Tesson

 

(1) PMA: procréation médicalement assistée; GPA: gestation pour autrui.

 

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dimanche, février 17 2013

Parler avec les jeunes d'affectivité et de sexualité: une nécessité!

Par Raphaelle de Foucauld


La dictature de la liberté

>> Video de Koppen (VRT) "Klaar voor de seksuele start"


Commentaire de RYL:

Face à ce reportage, fort intéressant et éclairant au niveau des chiffres et statistiques actualisés, nous nous posons néanmoins la question de la Liberté de Choix revendiquée pour les jeunes.

C’est en effet précieux qu’ils puissent choisir leur voie, surtout dans ces domaines qui seront au cœur de leur vie. Mais où est la cohérence de réclamer une liberté de choix, et de clouer en même temps au pilori des personnes qui leur parlent, en termes nuancés et modérés, des options telles que le couple hétérosexuel ou le respect de la vie.

Le respect des personnes homosexuelles entraînerait-il l’interdiction de parler des couples hétérosexuels, et la dépénalisation de l’avortement aurait-elle comme corollaire obligatoire de ne plus pouvoir évoquer l’alternative de l’adoption?

Vive la tolérance, à condition qu’elle soit réciproque!

mardi, août 28 2012

Rentrée scolaire : une des missions de l’école sera l’éducation sexuelle

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Education affective et sexuelle à l’école

DORZEE,HUGUES

ENSEIGNEMENT Le décret « missions » modifié et un projet obligatoire par établissement primaire et secondaire

L’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle fera intégralement partie des missions de l’école. En primaire, comme en secondaire. Dès la rentrée prochaine, tous les établissements scolaires de la Communauté française auront « l’obligation de prendre des initiatives en la matière ». Toutefois, une « autonomie d’action » est laissée à chacun d’entre eux en fonction du projet pédagogique.

Mercredi, la commission « éducation » du Parlement a approuvé à l’unanimité cette mesure initiée par la ministre de l’Enseignement, Marie-Dominique Simonet (CDH). Le décret « missions » (24 juillet 2007) sera prochainement modifié. Et une circulaire va être adressée aux directions dès septembre pour préciser ce qu’on entend par « éducation à la vie relationnelle et affective » (Evras).

Même si la définition retenue par le gouvernement PS-Ecolo-CDH reste large. Il s’agit de permettre aux enfants et aux jeunes de construire, « parallèlement à leur développement psychoaffectif, des compétences en vue de leur permettre de poser des choix responsables, dans le respect de soi et de l’autre et de l’égalité des hommes et des femmes ».

Le décret insiste sur une approche « à long terme » et sur « l’ensemble de la scolarité ». Et préconise une approche « globale » de l’individu. Chaque projet Evras devra intégrer des « approches scientifiques et techniques », mais aussi des dimensions « relationnelles, affectives, psychologiques, sociales et culturelles ».

Et en pratique ? Chaque école développera son propre projet dans le cadre des cours existants (morale/religion, biologie…) ou d’animations extérieures (planning familial, PMS, PSE…). Certaines le font déjà, d’autres pas. Pour défendre quelle approche de l’éducation à la vie affective et sexuelle ? « Chaque école agira librement. Mais tous les trois ans, elle devra rendre un rapport dans le cadre de l’évaluation de son projet d’établissement », dit-on au cabinet Simonet. Avec quels moyens budgétaires ? Rien n’est prévu. Du côté du pôle laïque (FCPF, FPS, CAL…), on se félicite de ce choix « clair » de la ministre et le côté « obligatoire » de la mesure, mais on regrette l’absence de « définition légale » de l’Evras. Et on insiste : « Il est nécessaire que ces animations soient assurées par des intervenants extérieurs, insiste Nicolas Menschaert (FLCPF). Les élèves doivent pouvoir s’exprimer de manière libre et autonome, sans relation d’autorité avec l’intervenant(e). »

Le Soir. Jeudi 28 juin 2012

 

mercredi, mars 14 2012

Marie-Laure de Salins réagit au rapport Jouanno : « Contre le porno, formons des éducateurs »

À l’occasion du rapport sur l’hypersexualisation des petites filles (1), rencontre avec Marie-Laure de Salins, conseillère conjugale et familiale. Pour cette formatrice au Cler Amour et famille

 , l’essentiel est de lutter contre les effets de la pornographie, qui modèle les comportements des jeunes.

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lundi, mars 5 2012

Teenstar: Pédagogie pour une SexualiTé Adulte et Responsable

A Bruxelles ce soir, Christian Thery, président de TeenStar

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jeudi, décembre 1 2011

échec de la prévention pour la "santé reproductive" !

«Les connaissances sur le VIH sont de plus en plus floues»

Cette dégradation des connaissances concerne essentiellement les plus jeunes, âgés entre 18 et 30 ans, qui ont commencé leur vie sexuelle après l'arrivée des antirétroviraux et qui ont une perception du sida différente des générations plus anciennes.

Ils maîtrisent moins les mécanismes de transmission du virus que leurs aînés qui ont expérimenté la sexualité à l'époque où le sida était encore une maladie mortelle. Le préservatif semble aujourd'hui déconnecté de son enjeu préventif. Les jeunes sont de moins en moins nombreux à le considérer comme tout à fait efficace pour se protéger du sida et ils sont de plus en plus nombreux à penser que la transmission du virus est possible lors de rapports sexuels avec préservatif. Ils sont d'ailleurs plus nombreux que leurs aînés à refuser d'avoir des relations sexuelles avec une personne séropositive

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jeudi, novembre 10 2011

L'éducation à la sexualité reconnue comme un droit ?

Les ministres francophones de l'Enseignement et de la Santé, Marie-Dominique Simonet (cdH) et Fadila Laanan (PS), préparent de concert une circulaire visant à généraliser l'Éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle (EVRAS).

L'éducation à la sexualité doit être reconnue comme un droit et légalement inscrite dans le programme scolaire, dès l'enseignement fondamental, a plaidé mercredi la Ligue de l'enseignement, une asbl de promotion de l'enseignement public et de l'éducation laïque.

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dimanche, octobre 23 2011

Un nouveau site web fait un tabac : éducation ou pornographie?

Un site web d'éducation sexuelle, en flamand et en anglais, fait un tabac .

: "La sexualité y est montrée comme une technique, presque une séance de gym à deux, en plusieurs étapes. Il y a une idée de sexualité très consommatrice, ce qui entraîne finalement le jeune  soit éventuellement à aller plus vite parce que cela excite ou bien provoquer éventuellement le dégoût et l'écoeurement.", commente Sonia de Crane

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jeudi, octobre 6 2011

Le président du Cler prend part au débat sur le dispositif mis en place en Ile-de-France. Il analyse cette nouvelle approche de la sexualité par la société.

Une approche "hygiéniste" de la sexualité tend à oublier une part importante de l'être humain au profit de la dimension physique uniquement et de la santé particulièrement.

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mercredi, octobre 5 2011

La question du mercredi: l’école doit-elle organiser un cours d’éducation sexuelle ?

Une circulaire en préparation va «inciter» les écoles à prévoir des animations à la vie affective et sexuelle à partir de l’année scolaire 2012-2013. La portée précise de la circulaire n’est pas encore très précise (quels thèmes aborder? à partir de quel niveau d’enseignement organiser ces animations ?…) En attendant, la question est posée : est-ce bien à l’école de se charger de l’éducation sexuelle est affective des jeunes ?

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jeudi, septembre 29 2011

Débat important relancé par la Fédération Laïque de Centres de Planning Familial :

 

Beau dynamisme des plannings familiaux à la rentrée !

Après le re-looking du site général www.loveattitude.be, voici donc un enjeu essentiel pour l’avenir qui sera analysé ce soir au Centre d’Action Laïque à Bruxelles.

 

Commentaire de Respect Youth Love :

 

-D’aucuns soutiennent que l’éducation affective est essentiellement du ressort des parents. C’est de toute évidence un idéal, mais qui se heurte malheureusement à la réalité : parents mal à l’aise avec ces sujets, peu disponibles, absents…..Jeunes qui se plaignent que leurs parents fuient ce genre de conversation, ou jeunes qui n’osent absolument pas leur en parler. Des adultes disponibles, bien formés et qu’ils ne connaissent pas personnellement sont souvent bien mieux placés pour accueillir toutes leurs interrogations

« -malgré les avertissements et les explications des parents, il est toujours tellement IMPORTANT de pouvoir poser des questions sans être gênée ou avoir peur. Même si c’est souvent une « répétition » depuis quelques années, c’est essentiel de se mettre au courant !*

-même si on pense tout connaître sur ces sujets, je suis sûre qu’il y a bcp de choses que nous ignorons encore. Et même si, au final, on savait déjà tout (ce qui est impossible), c’est toujours bon de nous le rappeler. » *

 

 

-Il serait vraiment souhaitable que tous les jeunes aient l’occasion d’aborder sainement ces sujets, d’avoir des renseignements complets et exacts, de recevoir des réponses à toutes leurs interrogations et d’être accompagnés dans leur cheminement personnel.

 

-Mais  réaliser concrètement ce challenge ne sera pas simple !

Car il faudra s’atteler à deux défis :

1)      Comme le soulignait Guy De Keyser (Segec) dans un entretien publié récemment dans La Libre Belgique, « Le débat ne doit pas se réduire à une approche de type mécanique mais se placer dans une dimension relationnelle. » (EVRAS et pas EVAS) 

« -SVP, ne nous répétez pas 40 fois qu’il faut se protéger. On le sait….Ras le bol ! »*

 

2)      Il faudra trouver assez d’intervenants bien formés , armés d’une bonne expérience, et qui soient en accord avec le projet pédagogique des établissements où ils interviendront.

Espérons que cette rencontre aide à dégager des pistes d’avenir réalistes et ajustées aux vrais besoins des adolescents.

 

* commentaires d’élèves reçus ce mois-ci

     affiche sur http://www.planningfamilial.net/

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