Débat important relancé par la Fédération Laïque de Centres de Planning Familial :
Par Benedicte De Wagter le jeudi, septembre 29 2011, 21:29 - éducation affective - Lien permanent
Beau dynamisme des plannings familiaux à la rentrée !
Après le re-looking du site général www.loveattitude.be, voici donc un enjeu essentiel pour l’avenir qui sera analysé ce soir au Centre d’Action Laïque à Bruxelles.
Commentaire de Respect Youth Love :
-D’aucuns soutiennent que l’éducation affective est essentiellement du ressort des parents. C’est de toute évidence un idéal, mais qui se heurte malheureusement à la réalité : parents mal à l’aise avec ces sujets, peu disponibles, absents…..Jeunes qui se plaignent que leurs parents fuient ce genre de conversation, ou jeunes qui n’osent absolument pas leur en parler. Des adultes disponibles, bien formés et qu’ils ne connaissent pas personnellement sont souvent bien mieux placés pour accueillir toutes leurs interrogations
« -malgré les avertissements et les explications des parents, il est toujours tellement IMPORTANT de pouvoir poser des questions sans être gênée ou avoir peur. Même si c’est souvent une « répétition » depuis quelques années, c’est essentiel de se mettre au courant !*
-même si on pense tout connaître sur ces sujets, je suis sûre qu’il y a bcp de choses que nous ignorons encore. Et même si, au final, on savait déjà tout (ce qui est impossible), c’est toujours bon de nous le rappeler. » *
-Il serait vraiment souhaitable que tous les jeunes aient l’occasion d’aborder sainement ces sujets, d’avoir des renseignements complets et exacts, de recevoir des réponses à toutes leurs interrogations et d’être accompagnés dans leur cheminement personnel.
-Mais réaliser concrètement ce challenge ne sera pas simple !
Car il faudra s’atteler à deux défis :
1) Comme le soulignait Guy De Keyser (Segec) dans un entretien publié récemment dans La Libre Belgique, « Le débat ne doit pas se réduire à une approche de type mécanique mais se placer dans une dimension relationnelle. » (EVRAS et pas EVAS)
« -SVP, ne nous répétez pas 40 fois qu’il faut se protéger. On le sait….Ras le bol ! »*
2) Il faudra trouver assez d’intervenants bien formés , armés d’une bonne expérience, et qui soient en accord avec le projet pédagogique des établissements où ils interviendront.
Espérons que cette rencontre aide à dégager des pistes d’avenir réalistes et ajustées aux vrais besoins des adolescents.
* commentaires d’élèves reçus ce mois-ci
affiche sur http://www.planningfamilial.net/
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