Monic Tremblay, de l’association Parent Alert qualifie le programme de « dangereux », parce qu’il enseigne à des enfants ce qu’ils ne sont pas prêts à entendre ou à faire. « Ce programme vat-il protéger les enfants contre les agresseurs sexuels comme le prétend la présentation, ou va-t-il les transformer en agresseurs sexuels ? », interroge-t-elle. Monic Tremblay craint en effet que le programme ne rende les enfants plus disponibles aux agresseurs en les « sexualisant » et en leur apprenant à « consentir » aux pratiques sexuelles. « Nous devons protéger les enfants et refuser qu’ils soient hyper-sexualisés », insiste-t-elle.

 

Le Québec impose des cours d’éducation sexuelle que les parents n’ont pas le droit de refuser

 

De son côté, la vice-présidente de l’association des parents catholiques, Marie Bourque, s’inquiète de la place que prend le gouvernement dans l’éducation sexuelle des enfants, a fortiori lorsque celui-ci refuse aux enfants le droit de na pas assister aux cours.

 

Le ministre compte sur les enseignants en place pour dispenser cet enseignement, mais les professeurs sont autorisés à faire intervenir des « spécialistes », organisations, ou services sociaux.

 

Les organisations homosexualistes ou favorables à l’avortement se feront un plaisir de se porter volontaires. Les parents auront du mal à contrebalancer un enseignement qui serait contraire à leurs valeurs, puisque le ministère considère que les rôles de l’école et de la famille sont « complémentaires » sur la question de l’éducation sexuelle. Il n’envisage donc pas qu’ils puissent y être totalement opposés.

 

Les enfants sont visés dès 5 ans dans les écoles par les cours d’éducation sexuelle obligatoires

 

Pour l’instant, il s’agit d’un programme pilote qui sera testé sur de 8.200 « cobayes », dans 15 écoles différentes, depuis la maternelle jusqu’à la dernière année du lycée. Si l’expérience est concluante, le programme sera « obligatoire dans toutes les écoles québécoises » dès la rentrée 2017. Ce programme intervient sept ans après l’instauration d’un cours obligatoire « culture éthique et religieuse » qui se prétend « laïque et neutre » mais que ses opposants accusent de diffuser une propagande relativiste et favorable à l’idéologie du genre.

 

Le député conservateur de l’Ontario Monte McNaughton accuse le gouvernement du Québec de virer à la « dictature » et de détruire la liberté religieuse pour obliger la population à adhérer aux « valeurs » qu’il a définies. « Ce sont les parents qui savent ce qui est le mieux pour leurs enfants, et non pas un gouvernement, l’Etat ou des hommes politiques », a-t-il déclaré. Et de mettre en garde : ce que le Québec fait aujourd’hui, l’Ontario pourra le faire demain.

 

Béatrice Romée

http://reinformation.tv/ecoles-quebec-cours-education-sexuelle-obligatoires-des-5-ans-romee-42032-2/

10 septembre 2015 14 h 17 min·

Commentaire de RYL: N'y a-t-il pas en effet un risque de virer à une forme de dictature par cet endoctrinement systématique des plus jeunes à des valeurs que leurs parents n'approuvent pas, mais surtout qu'eux-mêmes ne choisiraient pas plus tard si on leur laissait leur liberté de pensée jusqu'à l'âge adulte. Nos nombreux contacts sur le terrain confirment combien les "idéologies" proposées...ou imposées par notre société actuelle sont différentes ou même totalement opposées aux désirs les plus profonds des jeunes. Les gouvernements n'ont pas le droit de "formater" les jeunes selon leur bon plaisir !!!