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jeudi, novembre 3 2016

La théorie du genre existe-t-elle ?

 Les propos du pape sur la théorie du genre ont suscité une levée de boucliers en France. La philosophe Bérénice Levet(1) démonte les arguments de ceux qui nient son existence.

Réagissant aux propos du pape François, Najat Vallaud-Belkacem a réaffirmé que la théorie du genre n’existait pas. Alors, cette théorie existe-t-elle ? Faut-il parler d’idéologie, de théorie, ou des théories ?

La théorie du genre existe. Son objet est l’élaboration conceptuelle de cette notion de genre. Je rappellerai rapidement ce que ce vocable en apparence inoffensif véhicule.

Il s’agit d’abord de distinguer entre le donné biologique, le sexe – les promoteurs du genre admettent une différence physique entre un corps d’homme et un corps de femme –, et l’identité sexuelle comme construction sociale, le genre. Mais de la distinction, le genre glisse vers la totale dissociation : l’identité féminine ou masculine serait une pure convention. Le fait de naître dans un corps masculin ou féminin est sans aucune incidence sur votre personnalité sexuée et sexuelle. Il y aurait une neutralité originelle que le nouveau-né perdait avec la naissance, et même avant, dès que son sexe biologique est identifié. La grande machine d’assignation à une identité, selon le mot fétiche du genre, se met en marche. L’affranchissement à l’égard de la nature permet de se jouer de toutes les identités et sexualités – car l’hétérosexualité, selon eux, n’a rien non plus de naturel. C’est le règne de la flexibilité de l’identité sexuelle.

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La BBC contestée à propos d’un programme sur un garçon « transgenre » pour les enfants de six ans

 La BBC est dans le collimateur pour avoir mis en ligne sur son site d’émissions accessibles aux enfants de six ans une série sur un garçon qui se sent « fille » et qui prend des hormones pour empêcher l’apparition des caractères sexuels masculins. Le garçon en question a 11 ans. On suit pas à pas sa lutte pour obtenir des hormones dont l’objectif est de stopper la puberté afin de faciliter plus tard un changement de sexe chirurgical.

 De telles émissions ne peuvent que semer « la confusion la plus totale », affirment les opposants à cette diffusion qui atteint de nombreux enfants et qui a déjà apporté la preuve de ses effets néfastes.

 Une maman apporte ainsi son témoignage selon lequel sa fille, après avoir visionné les épisodes de la série, est venue la voir pour poser des questions sur son identité de genre, et pour lui demander, très inquiète, si cela signifiait qu’elle était un garçon.

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dimanche, octobre 4 2015

Propagande transgenre dans les écoles , dès 3 ans : c’est ce qu’ils veulent toutes !

Une organisation britannique LGBT fait mettre en place la propagande transgenre dans les écoles, dès 3 ans : c’est ce qu’ils veulent toutes !

 

Des enfants de trois ans ont été sensibilisés à la question transgenre dans des écoles britanniques. C’est ce que des députés britanniques ont appris au Parlement, lors de l’audition d’une organisation de lutte pour la défense des transgenres. L’organisation LGBT était là pour demander au gouvernement de généraliser cet enseignement dès l’âge de 3 ans, et d’en faire encore et toujours plus.

 

Pour justifier cette demande, l’organisation Gender Identity Research and Education Society (GIRES) a montré que le nombre d’enfants qui se révélaient transgenres « augmente rapidement ». Mais c’est précisément parce qu’ils n’ont plus aucun repère que les enfants savent de moins en moins qui ils sont.

 

C’est ce qu’un groupe de parents, ParentsOutloud, a affirmé, se plaignant de ce que les enfants reçoivent de trop nombreuses informations qui ne correspondent pas à leur âge. La fondatrice de ce groupe, Margaret Morrissey a mis en garde contre des « systèmes de prévention » qui ne cessent de briser les repères des enfants.

 

La multiplication des cours d’éducation sexuelle est allée de pair avec des grossesses de plus en plus précoces et nombreuses ; la sensibilisation aux méfaits de la drogue n’a certainement pas enrayé la consommation qui ne cesse d’augmenter chez les plus jeunes – et ainsi de suite.

 

À force d’être gavés de propagande LGBT, de plus en plus d’enfants finissent par se poser des questions qui n’ont pas lieu d’être, incapables de se structurer correctement.

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vendredi, mars 20 2015

Royaume-Uni : un homme devenu papa par insémination de sa propre mère

19/03/2015 - Procréation médicalement assistée PMA / GPA

Kyle, 27 ans, est depuis huit mois le papa de Miles, un fils qu’il a eu en ayant recours à une mère porteuse, Anne-Marie... qui est également sa propre mère.

Une autre femme a également un lien avec le bébé, ayant donné l’ovule qui a été fécondé par le sperme de Kyle, pour être ensuite réimplanté dans l’utérus de la future grand-mère.

L’arrangement entre Kyle et sa mère a été dévoilé lorsqu’un tribunal l’a autorisé à adopter légalement Miles, et a modifié son statut aux yeux de la loi, faisant de lui uniquement son fils, alors que depuis la naissance en juillet dernier, la loi britannique le considérait tout à la fois comme son fils et son frère. Auparavant, sur le certificat de naissance, le nom de sa mère (grand-mère) y figurait, explique-t-il au Daily Mail. Désormais, elle est officiellement considérée comme seulement sa grand-mère.

Kyle, homosexuel, explique avoir toujours eu l’envie d’être père. Il y a deux ans, il avait entrepris les premières démarches auprès d’une mère porteuse pour devenir papa – au Royaume-Uni, la gestation pour autrui (GPA) est autorisée depuis 1985. Mais cette dernière a dû se refuser à porter l’enfant de Kyle pour des raisons médicales. Sa mère a alors proposé de le faire pour lui.

Samedi, face à l’avalanche de réactions, Kyle a pris la parole publiquement pour expliquer son choix d’avoir eu recours à une fécondation in vitro avec sa propre mère. « Je comprends que certains n’acceptent pas mon choix, et ils peuvent avoir leurs opinions. J’ai un fils et je suis très content. Aussi longtemps que quelqu’un peut fournir un toit et assumer les besoins d’un enfant, je ne vois pas pourquoi on lui renierait son droit et sa possibilité d’être parent [...] peu importe sa sexualité ou son genre. Je ne vois pas où est le problème » a-t-il réagi, d'après des propos rapportés par le quotidien britannique The Telegraph, ajoutant qu’il ne mentira jamais à son fils et lui expliquera tout lorsqu'il sera en âge de comprendre.

Dossier IEB-EIB

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vendredi, mai 23 2014

Habemus Gender et Elections Européennes

En cette veille d’élections, non seulement belges, mais surtout européennes, Respect Youth Love voudrait lancer un appel pressant à une démarche de dialogue positif.

Dans le domaine de la réflexion sur le « gender », les dernières semaines ont été consternantes.

Le 1er mai, Alain Escada, président de Civitas, faisait une conférence à Bruxelles à deux pas des institutions européennes. Son intervention comportait des anathèmes et des expressions très fortes, potentiellement blessantes à l’encontre des tenants de la théorie du genre.

Les 15 et 16 mai se tenait d’autre part à l’ULB un colloque international sur le thème : « Habemus Gender. Déconstruction d’une riposte religieuse ». Ce colloque bénéficiait du soutien d’institutions politiques belges comme la Fédération Wallonie-Bruxelles, la COCOF et la ville de Bruxelles, ainsi que de politiciens qui préféraient ne pas être nommés, pour cause d’élections proches. Durant deux jours, des partisans de l’idéologie du genre venus du monde entier (USA, Suisse, France, Espagne, Hollande….) se sont succédés à la tribune. Le grand dénominateur commun de ces interventions était, à des stades divers, la dérision, la raillerie, la mise au pilori de tout opposant à l’avancée galopante des thèses du gender. On aurait aimé entendre davantage de développements des objectifs poursuivis et de leur pertinence, plutôt que de ressasser le mot « déconstruction ».

Face à ces tirs à boulets rouges, Respect Youth Love voudrait appeler à la réflexion bienveillante, dans le dialogue et l’ancrage dans une réalité considérée intelligemment sous tous ses angles. Il y va de l’avenir des générations montantes !

La base d’une éducation équilibrée est de ne déconstruire quelque-chose que quand on est absolument sûr de mettre quelque-chose de mieux à sa place. Est-ce bien ce que nous faisons pour l’instant ? N’allons-nous pas beaucoup trop vite et beaucoup trop loin, sans évaluer réalistement les conséquences de toutes ces déconstructions juridiques, sociétales, morales, familiales, sexuelles… ?

Nous ne le saurons qu’en intensifiant le dialogue entre ceux qui font des études de genre, parfois passionnantes, et ceux qui sont, à juste titre, effrayés par certaines dérives ou extrémismes.

Prenons surtout le temps de chercher, de manière impartiale, à mieux comprendre ce que souhaitent vraiment les jeunes pour l’Europe et le monde de demain ?

Gardons surtout le souci de les interroger là-dessus de manière impartiale et vraiment respectueuse de leur avenir.

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lundi, avril 28 2014

HOMOS, HÉTÉRO, BI, TRI… LES JEUNES SONT « FLUIDES »: WomanAttitude s’inquiète de certaines dérives

Tous les intervenants pour l’Education Affective et Sexuelle dans les écoles s’accordent pour établir les constats suivants:

·        les jeunes ne font plus la différence entre un garçon ou une fille spontanément: il faut le leur montrer du doigt.

·        leur pratique sexuelle est complètement déconnectée de sentiments amoureux ; ils sont « sex-friends« 

·        le « cunnilingus » n’est pas une relation sexuelle. Ce n’est que du « foreplay »

·        les jeunes doivent essayer toutes formes de sexualité sous peine de passer pour de ringards « hétérobeaufs« 

Vous l’aurez compris, WomanAttitude déplore la mise en oeuvre de la Théorie du Gender par la culture, les lois et la pression à l’école. Woman Attitude alerte les enseignants et les parents devant la généralisation de ces pratiques sexuelles débridées, toute CSP et milieu social confondu.

La vigilance et une communication accrue parent-enfant sont de mise pour préserver ceux qui sentent intuitivement qu’ils sont fait pour des relations homme-femme et que leur corps a une valeur liée à tout leur être.

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jeudi, avril 24 2014

Un "mariage" entre 3 personnes

Pourquoi se priver si elles s'aiment ? Qui est contre leur "droit" à se marier ? C'est cela "l'égalité" façon LGBT, autant d'arguments à deux sous que nous avons maintes fois entendu :

"Kitten, Brynn et Doll ont organisé une parodie de mariage dans le Massachussetts même si elle n’est pas reconnue par les autorités : le « mariage » entre deux personnes du même sexe y est légal depuis 2004 mais pas (encore) le mariage entre trois personnes, en l’espèce trois femmes. Et maintenant, le « trouple » attend son premier enfant. C’est Kitten qui s’y est collée car elle a toujours rêvé d’être mère au foyer à plein temps, explique-t-elle. « Avec trois mamans qui roucoulent, nous sommes certaines que ce bébé va grandir en se sentant très aimé. Nous le plaignons juste sur un point : pour ce que lui coûtera la fête des mères… » blague-t-elle, oubliant qu’elle et ses deux concubines privent délibérément un enfant de son père."

Michel Janva

 

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

vendredi, mars 7 2014

Théorie du Genre: les enfants pourraient en souffrir selon les psys

5 mars 2014 - www.theoriedugenre.fr

En pleine polémique sur l’enseignement de la théorie du genre à l’école, nombre de psychiatres et psychologues s’inquiètent de la remise en cause de la différence des sexes, constitutive de l’identité de chaque être humain.

  1. Jean-Paul Mialet

    Jean-Paul Mialet est psychiatre et neuropsychologue. Dans son livre « Sex Aequo, le quiproquo des sexes  », il s’inquiète du mouvement d’indifférenciation des sexes. Interrogé sur ce sujet par le Nouvel Observateur, Jean-Paul Mialet rappelle que «  très tôt, des différences se marquent. Il ne faut pas oublier que la conscience se forme dans l’expérience des interactions du corps avec l’environnement : deux corps différents mènent à des consciences distinctes et l’on peut dire que la conscience est sexuée, comme le corps. ». Le Dr Mialet rappelle par ailleurs que la différence des sexes est fondatrice dans l’identité de chacun : on se définit par opposition à autrui, ce qui le conduit à affirmer que « la différence des sexes est une altérité primordiale ».Ce « socle de différences  » est nécessaire à la construction de l’enfant : «  l’enfant développera par la suite un appétit conscient de se rapprocher du camp auquel il appartient. On veut devenir comme Maman ou comme Papa  ». Enfin, le psychiatre s’appuie sur les différences d’appétits sexuels entre homme et femme : loin d’être construit uniquement sur l’intériorisation de normes transmises par la société, le désir sexuel est lié pour beaucoup aux organes génitaux.

  2. Catherine Chabert

    Psychanalyste et professeur de psychopathologie clinique à l’Université Paris Descartes, Catherine Chabert est l’auteur de « L’amour de la différence ». Elle y revient notamment sur les faux semblants autour de la notion d’égalité : « au nom de l’égalité, la société ne favorise pas beaucoup la différenciation. Mais l’égalité n’a rien avoir avec le fait d’être identique […] Il est très important que les différences fondamentales entre les hommes et les femmes, comme entre les pères et les mères, soient marquées. La différence permet de chercher ailleurs ce que l’un n’a pas donné mais qu’un autre peut offrir, elle admet l’écart et la déception, elle combat les excès délétères de l’idéalisation  ». Autrement dit, la différence des sexes favorise le lien social : je partage et je donne à l’autre ce qu’il n’a pas. Au contraire, l’uniformité et l’identique conduirait à un narcissisme délétère pour le vivre-ensemble.


  3. Leonard Sax

    Le Dr Leonard Sax, diplômé de biologie et docteur en psychologie a travaillé dans son livre «  Pourquoi les garçons perdent pied et les filles se mettent en danger  » sur les différences entre fille et garçon, notamment en milieu scolaire. Dans une interview à l’Express, le Dr Sax rappelle tout d’abord que différence ne veut pas dire inégalité, tout comme égalité ne signifie pas uniformité. Pour ce qui est des enfants, la différence des sexes est nécessaire et constitutive de l’identité de chacun : «  en occultant ces distinctions entre sexes, on nuit à l’enfant. Chez lui comme à l’école, il se sent incompris, laissé en plan, sommé de se débrouiller seul  ». Sur les stéréotypes qui prétendument ne seraient que pure construction sociale, le Dr Saxe relate l’expérience de chercheurs à l’université de Yale : ceux-ci ont disposé camions et poupées devant des petits singes, primates qui ignorent le signifiant masculin ou féminin de ces objets ; « or, une large majorité des mâles a choisi les camions. Voilà pour l’inné : des recherches démontrent qu’en raison de petites différences cérébrales les garçons sont plus intéressés par le mouvement d’un objet, et les filles, par sa texture et sa couleur. Mais les petits humains sont considérablement plus nombreux à choisir le camion que les petits singes. La culture amplifie la biologie  ». Leonard Sax rappelle que les différences entre hommes et femmes ne résultent pas de différences de capacités mais de motivations et qu’ « en prenant en compte ces particularités dans l’enseignement, au lieu de les ignorer, on peut corriger le tir, éviter de perpétuer des aberrations et des inégalités professionnelles  ». Ainsi, lorsqu’il a visité plusieurs écoles de filles, le Dr Sax a pu constater une recrudescence de l’intérêt pour la physique – discipline généralement boudée par les filles – rien qu’en changeant l’ordre des chapitres dans le programme scolaire. En commençant par des chapitres plus susceptibles d’intéresser les filles, leurs progrès dans cette matière ont été considérables. En ce sens, on tendrait vers plus d’égalité de réussite entre fille et garçon en prenant en compte les différences de besoins. A contrario, une politique pro-gender, visant à gommer toute différence, serait nuisible à la réussite des uns et des autres.

  4. Marie Balmary

    Marie Balmary est psychanalyste et chercheur en sciences humaines. Dans son article « Lire la différence des sexes », elle explique que cette différence est constitutive de l’individu : «  l’apparition du sujet n’a lieu que dans la relation à un autre sujet différent de lui  », ajoutant que « la différence des sexes apparaît comme le modèle premier – le paradigme – de toutes les autres situations d’altérité  ». Elle ajoute que «  la différence des sexes est une bonne affaire pour les enfants  » : elle leur donne un équilibre parce que «  l’enfant ne se trouve jamais en face d’un couple formé de deux personnes qui aient même expérience, même compétence  ». Enfin, Marie Balmary interroge le bien fondé d’une entreprise de destruction de cette altérité : «  il semble que la différence des sexes soit la grande pédagogue de toutes les autres. On dit souvent que pour savoir si un peuple est libre, il faut se demander comment sont traitées les femmes. Si l’on venait à défaire la différence des sexes, que se passerait-il ? Nous devrions défaire alors une partie du langage arrimé jusqu’à maintenant au masculin et au féminin. Jusqu’où irait la destruction ? La négation fonctionnerait-elle encore ? Ou bien devrions nous pour la garder inventer des différences qui toucheraient forcément à la communauté d’origine de tous les humains ?  ». En d’autres termes, la différence des sexes est constitutive du vivre-ensemble et chercher à l’effacer conduirait à mettre en exergue – avec la possibilité de conséquences hautement conflictuelles – d’autres différences comme la différence ethnique.

lundi, février 24 2014

La théorie du genre - Entretien avec Yann Carrière

lundi, février 17 2014

La biologie à l’école est-elle instrumentalisée?

Les manuels scolaires de biologie au lycée mettent aujourd'hui en avant la « théorie du genre » dans les chapitres dédiés à la sexualité. Au-delà d'une différence de sexes, les identités masculine et féminine y sont considérées comme une pure construction de nos sociétés, l'environnement culturel étant examiné comme un facteur déterminant dans nos orientations sexuelles futures. Cette « théorie » n'est cependant pas une science exacte et sa place dans les enseignements des Sciences et Vie de la Terre (SVT) inquiète. Quelle est la finalité de cet enseignement ? Est-ce justifié de dire à des jeunes que tous les possibles sont équivalents ? Doit-on y voir une instrumentalisation de l'école pour appuyer des réformes sociétales récentes sur le mariage pour tous et la gestation pour autrui ? Quel sera l'impact social de ces théories ? Intervenants : Jean-Pierre Winter Psychanalyste Chantal Amouroux professeur agrégée de Sciences et Vie de la Terre Michel Boyancé philosophe, doyen de l'IPC Facultés Libres de Philosophie et Psychologie. Débat animé par Hadrien Lecoeur, journaliste.



Source: www.ktotv.com

vendredi, février 14 2014

Théorie du genre: pourquoi tant d'hystérie?

Rumeur ou réalité, la théorie du genre cristallise les différences idéologiques entre nos deux débatteurs Eric Zemmour et Nicolas Domenach, une dispute particulièrement animée en long format. Cliquez sur "lire la suite" pour visionner la vidéo.

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jeudi, février 13 2014

Enquête St Valentin Respect Youth Love

Voici un recueil de citations qui en dit long sur la marche cachée du gender et de ses conséquences...

Merci de nous partager votre avis sur cette vingtaine de citations récentes: info@ryl.be!


  1. "Ce qui est en cause, c'est l'hétérosexualité en tant que norme. Il nous faut essayer de penser un monde où l'hétérosexualité ne serait pas normale. » 

    Eric Fassin, sociologue, promoteur de la théorie du genre en France, professeur à l'Ecole Normale Supérieure.
 

  2. « Les enfants n'appartiennent pas à leurs parents. »
    Laurence Rossignol, sénatrice PS, 5 avril 2013, en direct sur France 2, émission Ce soir ou jamais.

  3. « Le but de la morale laïque est de permettre à chaque élève de s'émanciper... Il faut être capable d'arracher l'élève à tous les déterminismes : familial, ethnique, social, intellectuel »
    Vincent Peillon, Le Figaro, 2/9/2012

  4. « Il faut donc à la fois déraciner l'empreinte catholique qui ne s'accomode pas de la République et trouver, en dehors des formes religieuses traditionnelles, une religion de substitution qui arrive à inscrire jusque dans les moeurs, les coeurs, la chair, les valeurs et l'esprit républicain sans lesquels les institutions républicaines sont des corps sans âme qui se préparent à tous les dévoiements »

    Vincent Peillon, ibid, p. 34)

  5. « La laïcité française, son ancrage premier dans l'école, est l'effet d'un mouvement entamé en 1789, celui de la recherche permanente, incessante, obstinée de la religion qui pourra réaliser la Révolution comme promesse politique, morale, sociale, spirituelle. Il faut pour cela une religion universelle : ce sera la laïcité. Il lui faut aussi son temple ou son église : ce sera l'école. Enfin, il lui faut son nouveau clergé : ce seront les hussards noirs de la république ».
    Vincent Peillon, ibid, p. 48 
  6. « Il faut toucher un maximum de gens avec des messages subversifs et politiques. » 
    La réalisatrice du film Tomboy à propos de son film projeté en classes de primaire.
  7. « Je suis pour la GPA accessible à tous les couples. » 
    Jean Pierre Michel, sénateur PS, rapporteur du texte de loi sur le mariage pour tous au sénat.
  8. « Des parents, un géniteur, une gestatrice peuvent permettre ensemble la venue au monde d'un enfant. » 
    Najat Vallaud Belkacem, porte- parole du gouvernement.
  9. « Il faut en finir avec la filiation biologique. » 
    Erwan Binet, député PS et rapporteur de la loi Taubira 
  10. « Une femme doit pouvoir avoir accès à la PMA parce qu'elle ne souhaite pas avoir de relations avec un homme. » 
    Francois Hollande 
  11. « Il s'agit de substituer à des concepts  tels que "le sexe" ou "la différence sexuelle" le concept de "genre" qui montre que les différences entre le différences entre les hommes et les femmes ne sont pas fondées sur la nature mais socialement construites. [...] [La théorie du genre] se borne à dire que les hommes et les femmes ne se retrouvent pas dans leur état biologique et se construisent autrement. » 
    Julie Sommaruga, député PS
  12. «Je ne vois aucun inconvénient ni pour les unions à plusieurs, ni pour les unions polygames, ni pour l’inceste. »  
    Julie Sommaruga, député PS 
  13. « Moi je suis pour toutes les libertés. Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l'usine, quelle différence? C'est faire un distinguo qui est choquant »
    Pierre Bergé au Figaro
 
  14. « Admettre la différence des sexes c’est admettre la complémentarité des sexes, donc la domination patriarcale, donc l’oppression et l’aliénation de la femme » 
    Judith Butler, philosophe féministe du genre
 

  15. « Le droit à l’adoption pour les couples homosexuels repose sur une filiation fondée sur la volonté individuelle, et la volonté n’a pas de sexe… » 

    Daniel Borillo, Sénat
 
  16. « Revendiquer l’égalité de tous les individus quels que soient leur sexe et leur orientation sexuelle c’est déconstruire la complémentarité des sexes et donc reconstruire de nouveaux fondements républicains »
 « Il s’agit donc de déconstruire la complémentarité des sexes pour transformer en profondeur la société. » 
    Réjane Sénac, chercheure au CNRS affectée au Centre de Recherches Politiques de Sciences Po (CEVIPOF), enseignante à Sciences-Po Paris et à l’université Sorbonne Nouvelle –Paris 3, source rapport du SNUipp, page 24-25
 
  17. « Je pense qu’en matière du lien de filiation, le mariage est devenu tout à fait secondaire. [...] Il me paraît évident que le groupe que je préside préconisera d’ouvrir la possibilité d’adoption aux couples non mariés, parce que, tout simplement, ça va de soi. »
    Irène Théry, sociologue, directrice d’étude à l’EHESS et nommée présidente d’un groupe de travail par Dominique Bertinotti dans le cadre de la Loi Famille
 

  18. « Pour pouvoir abolir le mariage, il faut d’abord que tout le monde puisse en bénéficier. Ce que vous évoquez est tout à fait envisageable [l’abolition du mariage] […] c’est l’étape suivante ».

    Caroline Mécary, Avocate au barreau de Paris, festival « Mode d’emploi » à Lyon, nov 2013

  19. « Une proposition que je vous soumets, ce serait de disjoindre la parentalité et la conjugalité – pourquoi ne pas proposer dès la naissance des enfants, disons juste après le sevrage, une disjonction des maisons, c’est-à-dire une résidence alternée dès la naissance. Au moins, les femmes anticiperaient une carrière maternelle comme les hommes anticiperaient une carrière paternelle [...]. Les hommes pourraient envisager des métiers où ils seraient bien obligés une semaine sur deux de s’occuper des enfants. Ce qui veut dire qu’au moment de la séparation, les choses seraient beaucoup plus simples : il n’y aurait plus de séparation puisqu’on serait déjà séparés.» 

    Caroline Mécary, avocate au barreau de Paris, spécialiste des droits des homosexuels, Festival "mode d’emploi" à Lyon, novembre 2013
  20. « …en Belgique, le couple homosexuel a franchi la frontière et est reconnu dans la catégorie du « bon sexe ». Mais d’autres restant à l’index, comme le travestissement, la transsexualité, le fétichisme, le sadomasochisme, le sexe tarifé ou le sexe transgénérationnel. Malgré les évolutions dans les ordres du droit et de la connaissance, il reste un long chemin pour s’affranchir des condamnations sociales en matière de sexualité »
    Thierry Delaval
  21. « Il faut noter que la société transmet un modèle de monogamie sexuelle exclusive, patriarcale et hétérosexuelle. Ce modèle ..n’est peut-être pas le plus adapté à ce que nous vivons aujourd’hui…. Mais discuter de relations amoureuses avec les parents est délicat, à partir du moment où on n’appartient pas au même monde relationnel. Il y a un fossé intergénérationnel. Peut-être l’écart de « continuité affective » entre les deux générations est-il trop conséquent pour qu’il y ait transmission. Est-il plus propice de s’engager dans la voie d’une mutualisation du savoir entre copains du même âge. Au final, en apprendre sur le couple et l’affectif est très expérientiel… »
    Feuilles familiales. Alain Letier

lundi, février 3 2014

[Bruxelles] les familles rappellent au Parlement européen qu’elles sont un trésor pour l’Europe

Ce dimanche 2 février, les familles se sont levées dans toute l’Europe. A Madrid, à Rome, à Paris, à Lyon, à Varsovie, à Budapest et à Riga, les familles demandent 
que les Etats et les Institutions européennes les protègent et les promeuvent car elles sont à la fois fragiles et essentielles pour toute la société.


À Bruxelles, 500 personnes, de tous âges et de toutes nationalités se sont rassemblées au cours d’un « happening » festif et coloré entre 14 et 15 heures, 
Place du Luxembourg, devant le Parlement européen. Des familles du Luxembourg avaient rejoint le meeting bruxellois car leur propre rassemblement avait été interdit à 
la dernière minute par la Mairie de Luxembourg.


Devant le Parlement européen de Bruxelles, plusieurs orateurs, roumain, polonais, français, allemand, belge, luxembourgeois et suédois ont témoigné, chacun dans sa langue, de l’importance de la famille. Symboliquement, une famille européenne a été assemblée devant le Parlement européen à l’aide de silhouettes d’un homme, d’une femme et de trois enfants. Cette famille a été au centre de l’attention des orateurs et de tous les participants qui ont voulu l’entourer et la protéger.


En effet, dans de nombreux Etats-membres et au sein des Institutions européennes, la vie des familles est attaquée sous de multiples angles. Les familles ne sont pas aidées pour accueillir leurs enfants à naître, alors que la démographie chute en Europe. La famille, cellule de base de la société, est aussi atteinte lorsque la loi retire aux parents leur place de premiers éducateurs de leurs enfants. Par exemple, l’idéologie du genre, qui est promue dans de nombreuses écoles en Europe se diffuse contre la volonté des parents.


La banalisation de la procréation médicalement assistée (PMA) et des mères-porteuses inquiète aujourd’hui les familles. Elles s’alarment du fait que les enfants sont considérés comme des objets et non des sujets de droit. Pourtant la dignité de chaque enfant exige que les gouvernements garantissent, dans la mesure du possible, leur droit à être élevés par leur père et leur mère.


Les élections européennes qui approchent seront un moment important pour les familles. Les citoyens européens demandent que la réalité familiale soit prise en compte dans les projets des candidats. Ceux-ci doivent porter une attention particulière au respect de la vie, de la filiation et de la solidarité entre les générations.


Les 500 personnes réunies à Bruxelles le 2 février ont rappelé solennellement que la famille est précieuse comme lieu de vie, d‘équilibre, de gratuité, d’affection et de solidarité au cœur de la société. Les Européens rassemblés à Bruxelles et dans de nombreuses villes du continent affirment d’une même voix que les familles doivent être aidées et non pas mises à l'écart dans leur travail patient d'éducation et de liens entre les générations.

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vendredi, janvier 31 2014

Ecole ou parents : qui a la priorité dans l'éducation des enfants?

« Il y a un certain nombre d'extrémistes qui ont décidé de mentir, de faire peur aux parents. Ce que nous faisons à l'école, c'est enseigner les valeurs de la République et donc du respect entre les femmes et les hommes. Tous les manipulateurs, tous les fauteurs de troubles et de haine qui répandent ces rumeurs, je leur demande d'arrêter. » Mr Peillon

Le Monde.fr avec AFP | 29.01.2014 à 12h01 • Mis à jour le 29.01.2014 à 15h15

"Pour donner la liberté du choix, il faut être capable d'arracher l'élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel, pour après faire un choix." 

( Mr Peillon Interview donnée au Journal du dimanche 1er septembre 2012)

"Il faut arracher les enfants au déterminisme de la religion et de la famille" (Mme Taubira: déclaration du 3 février 2013 à l'Assemblée Nationale)


Commentaire de RYL: On peut comprendre que ce genre de déclarations contradictoires inquiètent certains  parents en France....et ailleurs. Ils tiennent, à juste titre,à garder leur rôle prioritaire dans l'éducation de leurs enfants. Personne ne conteste la nécessité absolue du respect entre les hommes et les femmes, mais n'oublions pas le respect des enfants qu'il ne faudrait en aucun cas prendre pour otages de nos débâts idéologiques.

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lundi, janvier 27 2014

Introduction de la théorie du gender à l'école

mardi, décembre 24 2013

« Après la projection de “Tomboy”, des élèves m'ont dit : “L'homosexualité, c'est péché” » « ON AURAIT DÛ ÊTRE PRÉVENUS »

Projeter Tomboy dans un collège ayant une forte population immigrée, de confession musulmane ou chrétienne, c'est l'occasion rare d'aborder la question du genre et de l'homosexualité,........ 

Le Monde.fr | 24.12.2013 à 09h00 • Mis à jour le 24.12.2013 à 11h07 |Par Clarisse Fabre

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lundi, novembre 18 2013

Farida Belghoul sur la théorie du genre

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L'idéologie du gender ...

Attention, cette vidéo peut sembler choquante et ne reflète pas notre point de vue! Face à une position aussi marquée, RYL propose plutôt le dialogue, l'ouverture et le respect de chacun.
 



 

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vendredi, octobre 11 2013

Féminin, masculin ou neutre…

Le 1er novembre prochain, l’Allemagne deviendra le premier pays européen à reconnaître officiellement l’existence d’un troisième genre. Il sera désormais possible d’inscrire sur les certificats de naissance des nouveau-nés « sexe indéterminé ». Féminin, masculin ou neutre, retour sur un phénomène appelé « gender ».

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samedi, mai 25 2013

Qui décide vraiment pour nos enfants?

 

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