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mardi, octobre 28 2014

3 minutes en vérité avec le père Daniel-Ange

Commentaire de RYL:

Grand connaisseur passionné de la jeunesse, le père Daniel-Ange tire ici la sonnette d'alarme.
Point de vue très religieux peut-être, mais aussi plein de bon sens! A méditer...

 

vendredi, octobre 24 2014

La majorité sexuelle à 14 ans?

Le nouveau gouvernement fédéral veut abaisser de deux ans l’âge de la majorité sexuelle, qui est aujourd’hui fixé à 16 ans, rapportent ce samedi De Morgen et Het Laatste Nieuws.

« La législation relative à l’âge de la majorité sexuelle sera harmonisée », est-il indiqué à la page 87 de l’accord gouvernemental.

Plusieurs associations du nord du pays, le Conseil de la Jeunesse flamand et le Commissariat aux Droits de l’Enfant de la Communauté flamande s’étaient montrés demandeurs d’une telle réforme, voulant que le cadre légal soit adopté à la réalité actuelle.

« Nous savons que les adolescents sont actifs sexuellement avant leurs seize ans. Un(e) jeune de 13 ans qui embrasse son/sa partenaire fougueusement contrevient aujourd’hui à la loi », explique-t-on au Conseil de la jeunesse flamand.

Le premier rapport aux alentours de 17 ans

La législation qui réglemente les comportements sexuels chez les jeunes de moins de 18 ans date de 1912.

D’après une étude flamande, les adolescents ont leur première relation sexuelle en moyenne à 16,8 ans. Un quart des jeunes âgés de 15 ans a cependant reconnu avoir déjà fait l’amour.

Le gouvernement voudrait abaisser l’âge de la majorité sexuelle, qui est actuellement fixé à 16 ans.

Commentaire de RYL:

-cerveau physiquement adulte à 23 ans
-permis de conduire à 18 ans
-majorité sexuelle proposée à 14 ans : est-ce bien cohérent?

lundi, août 11 2014

Harcèlement en ligne: et si on avait trouvé une solution?

 Les smartphones aggravent le phénomène de dépendance à internet

 Droit à l'oubli: Wikipedia crie à la censure

 Les défis dangereux des réseaux sociaux

CYBER Une ado qui se suicide après avoir été couverte d'insultes sur Ask.fm, le nouveau joujou des ados. Une autre qui n'en peut plus de découvrir des torrents d'injures sur son Facebook. Si les réseaux sociaux ont envahi nos vies, ce n'est pas toujours pour le meilleur. Au-delà des liens qu'ils permettent de créer ou de maintenir, les "networks" sont aussi un défouloir, qui servent à certains pour libérer leurs pulsions de mort au travers de messages haineux. Au détriment des autres, parfois plus faibles. 

Plusieurs spécialistes se sont penchés sur la question du cyber-harcèlement, sans véritablement trouver de réponse adéquate. Ils viennent de se faire "doubler" par une jeune adolescente de 14 ans à peine. Trisha Prabhu a mis au point une interface qui permet aux auteurs de messages plus ou moins désagréables de relire leur écrit, tout en se voyant présenter les conséquences possibles qu'un tel mail aura sur le destinataire. Sobrement intitulée "Rethink", ou "Repenses-y", cette idée a été testée sur plusieurs dizaines de collégiens (533 pour être précis), explique le Huffington Post.

Selon les chiffres de l'enquête menée sur l'interface, près de 93% des ados ont finalement laissé tomber, et n'ont pas publié ou envoyé le message haineux. Soit nettement plus qu'un autre programme, qui permettait uniquement de relire le message, sans expliquer les effets néfastes de la publication. Un succès qui a tapé dans l'oeil du géant Google, qui a sélectionné l'idée de la jeune fille pour faire partie des "15 idées qui changent le monde" lors de sa Google Science Fair. 

Ce concours réunissant des ados aussi doués qu'ingénieux permet au vainqueur de remporter un voyage de rêve. Mais pour Trisha, l'essentiel est ailleurs. Elle espère désormais que son projet sera appliqué à tous les réseaux sociaux, afin d'endiguer le phénomène du cyber-harcèlement, qui fait des ravages chez les plus jeunes.

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mercredi, juillet 9 2014

Face aux LGBT : nos enfants sont plus menacés que jamais

Lu dans L'Action Française 2000 : 5 juillet 2014

Faire mine de reculer pour mieux sauter, telle est la tactique adoptée par Benoît Hamon, ministre de l'Éducation, pour généraliser, sous un autre nom, ces ABCD de l'égalité, expérimentés par son prédécesseur et visant à inculquer la théorie du genre aux enfants des écoles maternelles et primaires. En créant et en étendant du primaire au secondaire son « plan d'action pour l'égalité entre les filles et les garçons à l'école », le ministre répond donc aux injonctions des LGBT, qui, manifestement, cogèrent désormais l'Éducation nationale avec les syndicats d'enseignants et de parents, tous lobbies qui n'ont surjoué l'indignation devant la prétendue reculade sur les ABCD que pour mieux aider le ministre à endormir les opposants à ce funeste projet.

Du reste, Najat BelKacem a vendu la mèche : ce plan sera encore plus « ambitieux » que les ABCD... Les parents sont prévenus !Les professeurs des écoles seront formés à combattre les « préjugés » ou « stéréotypes » sexistes (et notés en conséquence ?), et une « mallette pédagogique » (sic) les aidera à convaincre leurs élèves – âgés de deux à onze ans ! – que leur "genre" ne doit pas leur être dicté par des parents castrateurs – auxquels, du reste, il serait préférable de retirer la charge d'éduquer leurs enfants, comme le souhaitait Vincent Peillon... – ... mais par des intervenants LGBT ? En effet, la Commission nationale consultative des droits de l'homme (émanation de Matignon), le 27 juin, comme par hasard la veille de la "Marche des fiertés" et trois jours avant la décision publique du ministre, a invité celui-ci à intensifier la lutte contre les « LGBT-phobies » en milieu scolaire, notamment en y renforçant les interventions des LGBT. Nos enfants sont plus menacés que jamais !"

Posté le 5 juillet 2014 à 15h15 par Michel Janva | Catégo

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/07/face-aux-lgbt-nos-enfants-sont-plus-menac%C3%A9s-que-jamais-.html

jeudi, juin 5 2014

Après un "dérapage" sexuel

Ouvrons les yeux après les événements du collège Saint-Michel. Beaucoup d’enfants sont éduqués très tôt, par Internet, à une sexualité hard. Et puis personne ne leur en parle… Une opinion de Charles Delhez, auteur, avec Armand Lequeux, de Le sexe et le goupillon (Fidélité 2010).

Les événements du collège Saint-Michel (1) ouvriront-ils les yeux à ceux qui préfèrent ne pas voir ? "Tout ce que vous ignorez de la sexualité de nos ados", titrait Le Vif/L’Express à la suite de ce dérapage. Mais comment peut-on l’ignorer, puisque les ados sont le reflet de cette société où, notamment, les sites pornos sont les plus visités. Beaucoup d’enfants sont éduqués très tôt, par Internet, à une sexualité hard et nourrissent leurs fantasmes sur écran.

Il ne s’agit pas, dans ces lignes, de juger quiconque, surtout pas des adolescents qui sont précisément à cette étape de leur vie où ils cherchent, parfois confusément, les valeurs qui orienteront leur existence. Je voudrais ici simplement interroger notre société : que leur offrons-nous ? Après une époque trop puritaine, qui était autant le fait des croyants que des libres-penseurs, nous en sommes arrivés à l’excès inverse. Je ne plaide pas pour un retour à "l’ordre moral", mais au "principe d’humanité" (J.-Cl. Guillebaud). Les anthropologues nous montrent que le passage de la société animale à la société humaine est marqué par l’interdit de l’inceste, c’est-à-dire par la régulation de la sexualité. Les règles matrimoniales sont parmi les plus étudiées par eux, car elles structurent la vie en société. Aujourd’hui, une dérégulation est évidente, alors que dans tous les autres domaines, nous n’hésitons pas à recourir à des normes de plus en plus nombreuses.

Ne peut-on expliquer cette anomie par l’absence de paroles à propos de la sexualité ? Qui ose encore parler du sens de la sexualité avec les ados ? Un groupe de mes étudiants s’est risqué à une petite enquête auprès de 70 personnes entre 18 et 24 ans : Pensez-vous que le rapport sexuel est un acte sacré ? 62,86 % ont répondu non. Seules 22,86 % avaient un avis positif. Le titre de leur travail était : "La banalisation du sexe en dehors du mariage et la perte de son caractère sacré". Je me souviens encore de cet autre étudiant qui, pour montrer l’ouverture des catholiques, me proposait d’organiser une distribution de préservatifs. Je me suis permis de lui répondre que selon moi, la première question n’était pas "pour ou contre le préservatif", mais celle de l’éducation affective. La sexualité est-elle réduite à sa dimension ludique, fruit d’une pulsion que l’on assouvit, consiste-t-elle à se faire plaisir entre gens qui s’apprécient, ou est-elle l’expression de sentiments très forts et, finalement, d’un don de soi ?

On a déconnecté la sexualité de la procréation, la voilà maintenant trop souvent déconnectée des sentiments. Or, si elle ne se limite pas à la procréation, elle est cependant plus qu’une pulsion. L’originalité de l’être humain est d’accompagner ses gestes d’une parole. Ainsi qu’a pu l’écrire le pédopsychiatre Philippe van Meerbeeck, il est plus important de pouvoir dire ‘je t’aime’ que de faire l’amour. Il est aussi plus important de pouvoir donner un sens à cet acte, qui est à la fois expression de l’amour et don de la vie, que d’en bien maîtriser la technique.

La sexualité est un domaine mystérieux, sur lequel nous n’avons pas totalement prise. Pour utiliser la formule de Rudolf Otto concernant la religion, on pourrait dire que la sexualité suscite à la fois fascination - elle attire - et terreur - serai-je à la hauteur ? On ne s’étonnera donc pas que certaines cultures l’aient sacralisée (que l’on songe aux prostituées sacrées). Actuellement, hélas, elle est devenue "un sujet comme les autres" (85,71 %, selon la même enquête). En apparence, du moins.

La crise du sens est la plus grave de celles que nous traversons aujourd’hui. Un minimum de consensus social sur les grands sujets de l’existence humaine, tels l’amour et la mort, ne façonne plus notre culture. Du coup, plus personne ne se risque à prendre la parole. Et si ce "dérapage" nous délivrait de notre mutisme ?

(1) Je ne reviendrai pas sur les faits, parfois amplement déformés. Il suffit de se rappeler que lors d’une retraite spirituelle, une élève de 15 ans s’est livrée à des relations sexuelles avec plusieurs garçons.

http://www.lalibre.be/debats/opinions/apres-un-derapage-sexuel-538dfed1357065bdf31b3818

 Publié le mardi 03 juin 2014 à 18h58 - Mis à jour le mercredi 04 juin 2014 à 19h40

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dimanche, juin 1 2014

Sexualité : un étudiant sur trois ne sort pas couvert

05 AVRIL 2014 |  PAR JEAN-MARC DE JAEGER

En dépit des campagnes de sensibilisation, l’usage du préservatif n’est pas systématique chez les jeunes. Une tendance inquiétante que nous révèle une récente enquête de la mutuelle étudiante SMEREP.

Insouciants, les jeunes ? Alors que le Sidaction mène actuellement sa vingtième campagne d’appel aux dons, une étude de la mutuelle étudiante SMEREP publiée jeudi reflète le comportement des jeunes vis-à-vis du préservatif. Et les chiffres ont de quoi surprendre : un étudiant sur trois (30% ; 39% chez les filles) ne l’utiliserait jamais lors de ses rapports sexuels, tandis qu’ils seraient 41% à y avoir systématiquement recours.

L’étude a été réalisée du 4 au 8 mars 2013 auprès de 700 étudiants franciliens et de 500 étudiants de province.

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vendredi, mai 23 2014

Habemus Gender et Elections Européennes

En cette veille d’élections, non seulement belges, mais surtout européennes, Respect Youth Love voudrait lancer un appel pressant à une démarche de dialogue positif.

Dans le domaine de la réflexion sur le « gender », les dernières semaines ont été consternantes.

Le 1er mai, Alain Escada, président de Civitas, faisait une conférence à Bruxelles à deux pas des institutions européennes. Son intervention comportait des anathèmes et des expressions très fortes, potentiellement blessantes à l’encontre des tenants de la théorie du genre.

Les 15 et 16 mai se tenait d’autre part à l’ULB un colloque international sur le thème : « Habemus Gender. Déconstruction d’une riposte religieuse ». Ce colloque bénéficiait du soutien d’institutions politiques belges comme la Fédération Wallonie-Bruxelles, la COCOF et la ville de Bruxelles, ainsi que de politiciens qui préféraient ne pas être nommés, pour cause d’élections proches. Durant deux jours, des partisans de l’idéologie du genre venus du monde entier (USA, Suisse, France, Espagne, Hollande….) se sont succédés à la tribune. Le grand dénominateur commun de ces interventions était, à des stades divers, la dérision, la raillerie, la mise au pilori de tout opposant à l’avancée galopante des thèses du gender. On aurait aimé entendre davantage de développements des objectifs poursuivis et de leur pertinence, plutôt que de ressasser le mot « déconstruction ».

Face à ces tirs à boulets rouges, Respect Youth Love voudrait appeler à la réflexion bienveillante, dans le dialogue et l’ancrage dans une réalité considérée intelligemment sous tous ses angles. Il y va de l’avenir des générations montantes !

La base d’une éducation équilibrée est de ne déconstruire quelque-chose que quand on est absolument sûr de mettre quelque-chose de mieux à sa place. Est-ce bien ce que nous faisons pour l’instant ? N’allons-nous pas beaucoup trop vite et beaucoup trop loin, sans évaluer réalistement les conséquences de toutes ces déconstructions juridiques, sociétales, morales, familiales, sexuelles… ?

Nous ne le saurons qu’en intensifiant le dialogue entre ceux qui font des études de genre, parfois passionnantes, et ceux qui sont, à juste titre, effrayés par certaines dérives ou extrémismes.

Prenons surtout le temps de chercher, de manière impartiale, à mieux comprendre ce que souhaitent vraiment les jeunes pour l’Europe et le monde de demain ?

Gardons surtout le souci de les interroger là-dessus de manière impartiale et vraiment respectueuse de leur avenir.

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lundi, avril 28 2014

HOMOS, HÉTÉRO, BI, TRI… LES JEUNES SONT « FLUIDES »: WomanAttitude s’inquiète de certaines dérives

Tous les intervenants pour l’Education Affective et Sexuelle dans les écoles s’accordent pour établir les constats suivants:

·        les jeunes ne font plus la différence entre un garçon ou une fille spontanément: il faut le leur montrer du doigt.

·        leur pratique sexuelle est complètement déconnectée de sentiments amoureux ; ils sont « sex-friends« 

·        le « cunnilingus » n’est pas une relation sexuelle. Ce n’est que du « foreplay »

·        les jeunes doivent essayer toutes formes de sexualité sous peine de passer pour de ringards « hétérobeaufs« 

Vous l’aurez compris, WomanAttitude déplore la mise en oeuvre de la Théorie du Gender par la culture, les lois et la pression à l’école. Woman Attitude alerte les enseignants et les parents devant la généralisation de ces pratiques sexuelles débridées, toute CSP et milieu social confondu.

La vigilance et une communication accrue parent-enfant sont de mise pour préserver ceux qui sentent intuitivement qu’ils sont fait pour des relations homme-femme et que leur corps a une valeur liée à tout leur être.

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dimanche, avril 27 2014

Un nouvel article dénonce l’agenda caché des partisans de l’éducation sexuelle

NEW YORK, 25 avril (C-FAM) Les journalistes l’ont qualifié de “x-rated” (classé X).  D’autres l’ont baptisé « éducation sexuelle de maternelle ». La version de ce programme rédigée par l’OMS a subi une spectaculaire défaite devant le Parlement européen. Enfin, à l’Onu, les diplomates l’ont rejeté, le considérant comme une insulte envers leur culture.

L’éducation sexuelle complète est rarement mise en question, jusqu’à ce que les gens découvrent le contenu de l’enseignement. Une nouvelle publication vient de sortir, qui détaille les débats politiques que ce programme sous-tend, et qui sont à l’origine de tant de polémiques.  

Une équipe d’experts dirigée par le professeur Jokin de Irala vient, après un examen extensif, de conclure que ce programme éducatif à la sexualité est truffé de notions idéologiques et d’opinions personnelles déguisés en faits scientifiques. Ils sont rédigés sans respect aucun pour les parents. En effet, un des programmes déclare que l’autonomie sexuelle est un « droit » qui « assiste l’individu contre les intrusions de sa famille ou de la société ».

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jeudi, avril 24 2014

Un "mariage" entre 3 personnes

Pourquoi se priver si elles s'aiment ? Qui est contre leur "droit" à se marier ? C'est cela "l'égalité" façon LGBT, autant d'arguments à deux sous que nous avons maintes fois entendu :

"Kitten, Brynn et Doll ont organisé une parodie de mariage dans le Massachussetts même si elle n’est pas reconnue par les autorités : le « mariage » entre deux personnes du même sexe y est légal depuis 2004 mais pas (encore) le mariage entre trois personnes, en l’espèce trois femmes. Et maintenant, le « trouple » attend son premier enfant. C’est Kitten qui s’y est collée car elle a toujours rêvé d’être mère au foyer à plein temps, explique-t-elle. « Avec trois mamans qui roucoulent, nous sommes certaines que ce bébé va grandir en se sentant très aimé. Nous le plaignons juste sur un point : pour ce que lui coûtera la fête des mères… » blague-t-elle, oubliant qu’elle et ses deux concubines privent délibérément un enfant de son père."

Michel Janva

 

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

mardi, avril 22 2014

Aimer en vérité: 3 minutes en vérité avec l’abbé Grosjean

vendredi, mars 7 2014

Théorie du Genre: les enfants pourraient en souffrir selon les psys

5 mars 2014 - www.theoriedugenre.fr

En pleine polémique sur l’enseignement de la théorie du genre à l’école, nombre de psychiatres et psychologues s’inquiètent de la remise en cause de la différence des sexes, constitutive de l’identité de chaque être humain.

  1. Jean-Paul Mialet

    Jean-Paul Mialet est psychiatre et neuropsychologue. Dans son livre « Sex Aequo, le quiproquo des sexes  », il s’inquiète du mouvement d’indifférenciation des sexes. Interrogé sur ce sujet par le Nouvel Observateur, Jean-Paul Mialet rappelle que «  très tôt, des différences se marquent. Il ne faut pas oublier que la conscience se forme dans l’expérience des interactions du corps avec l’environnement : deux corps différents mènent à des consciences distinctes et l’on peut dire que la conscience est sexuée, comme le corps. ». Le Dr Mialet rappelle par ailleurs que la différence des sexes est fondatrice dans l’identité de chacun : on se définit par opposition à autrui, ce qui le conduit à affirmer que « la différence des sexes est une altérité primordiale ».Ce « socle de différences  » est nécessaire à la construction de l’enfant : «  l’enfant développera par la suite un appétit conscient de se rapprocher du camp auquel il appartient. On veut devenir comme Maman ou comme Papa  ». Enfin, le psychiatre s’appuie sur les différences d’appétits sexuels entre homme et femme : loin d’être construit uniquement sur l’intériorisation de normes transmises par la société, le désir sexuel est lié pour beaucoup aux organes génitaux.

  2. Catherine Chabert

    Psychanalyste et professeur de psychopathologie clinique à l’Université Paris Descartes, Catherine Chabert est l’auteur de « L’amour de la différence ». Elle y revient notamment sur les faux semblants autour de la notion d’égalité : « au nom de l’égalité, la société ne favorise pas beaucoup la différenciation. Mais l’égalité n’a rien avoir avec le fait d’être identique […] Il est très important que les différences fondamentales entre les hommes et les femmes, comme entre les pères et les mères, soient marquées. La différence permet de chercher ailleurs ce que l’un n’a pas donné mais qu’un autre peut offrir, elle admet l’écart et la déception, elle combat les excès délétères de l’idéalisation  ». Autrement dit, la différence des sexes favorise le lien social : je partage et je donne à l’autre ce qu’il n’a pas. Au contraire, l’uniformité et l’identique conduirait à un narcissisme délétère pour le vivre-ensemble.


  3. Leonard Sax

    Le Dr Leonard Sax, diplômé de biologie et docteur en psychologie a travaillé dans son livre «  Pourquoi les garçons perdent pied et les filles se mettent en danger  » sur les différences entre fille et garçon, notamment en milieu scolaire. Dans une interview à l’Express, le Dr Sax rappelle tout d’abord que différence ne veut pas dire inégalité, tout comme égalité ne signifie pas uniformité. Pour ce qui est des enfants, la différence des sexes est nécessaire et constitutive de l’identité de chacun : «  en occultant ces distinctions entre sexes, on nuit à l’enfant. Chez lui comme à l’école, il se sent incompris, laissé en plan, sommé de se débrouiller seul  ». Sur les stéréotypes qui prétendument ne seraient que pure construction sociale, le Dr Saxe relate l’expérience de chercheurs à l’université de Yale : ceux-ci ont disposé camions et poupées devant des petits singes, primates qui ignorent le signifiant masculin ou féminin de ces objets ; « or, une large majorité des mâles a choisi les camions. Voilà pour l’inné : des recherches démontrent qu’en raison de petites différences cérébrales les garçons sont plus intéressés par le mouvement d’un objet, et les filles, par sa texture et sa couleur. Mais les petits humains sont considérablement plus nombreux à choisir le camion que les petits singes. La culture amplifie la biologie  ». Leonard Sax rappelle que les différences entre hommes et femmes ne résultent pas de différences de capacités mais de motivations et qu’ « en prenant en compte ces particularités dans l’enseignement, au lieu de les ignorer, on peut corriger le tir, éviter de perpétuer des aberrations et des inégalités professionnelles  ». Ainsi, lorsqu’il a visité plusieurs écoles de filles, le Dr Sax a pu constater une recrudescence de l’intérêt pour la physique – discipline généralement boudée par les filles – rien qu’en changeant l’ordre des chapitres dans le programme scolaire. En commençant par des chapitres plus susceptibles d’intéresser les filles, leurs progrès dans cette matière ont été considérables. En ce sens, on tendrait vers plus d’égalité de réussite entre fille et garçon en prenant en compte les différences de besoins. A contrario, une politique pro-gender, visant à gommer toute différence, serait nuisible à la réussite des uns et des autres.

  4. Marie Balmary

    Marie Balmary est psychanalyste et chercheur en sciences humaines. Dans son article « Lire la différence des sexes », elle explique que cette différence est constitutive de l’individu : «  l’apparition du sujet n’a lieu que dans la relation à un autre sujet différent de lui  », ajoutant que « la différence des sexes apparaît comme le modèle premier – le paradigme – de toutes les autres situations d’altérité  ». Elle ajoute que «  la différence des sexes est une bonne affaire pour les enfants  » : elle leur donne un équilibre parce que «  l’enfant ne se trouve jamais en face d’un couple formé de deux personnes qui aient même expérience, même compétence  ». Enfin, Marie Balmary interroge le bien fondé d’une entreprise de destruction de cette altérité : «  il semble que la différence des sexes soit la grande pédagogue de toutes les autres. On dit souvent que pour savoir si un peuple est libre, il faut se demander comment sont traitées les femmes. Si l’on venait à défaire la différence des sexes, que se passerait-il ? Nous devrions défaire alors une partie du langage arrimé jusqu’à maintenant au masculin et au féminin. Jusqu’où irait la destruction ? La négation fonctionnerait-elle encore ? Ou bien devrions nous pour la garder inventer des différences qui toucheraient forcément à la communauté d’origine de tous les humains ?  ». En d’autres termes, la différence des sexes est constitutive du vivre-ensemble et chercher à l’effacer conduirait à mettre en exergue – avec la possibilité de conséquences hautement conflictuelles – d’autres différences comme la différence ethnique.

lundi, février 24 2014

La théorie du genre - Entretien avec Yann Carrière

jeudi, février 20 2014

« Enfant généalogiquement modifié : quelle parenté ? »

L’asbl Femme/Homme & Foyer

vous invite à la conférence, organisée

dans le cadre du 20e anniversaire de l’Année de la Famille proclamée par l’ONU,

« Enfant généalogiquement modifié : quelle parenté ? »

par

Diane Drory, Psychologue/psychanalyste

Maître Jehanne Sosson, spécialisée en droit de la famille & Professeur à l’UCL

le lundi 24 mars 2014 à 20h précises

Adresse du jour :

Centre Culturel de Woluwé St Pierre - Av. Charles Thielemans 93 – 1150 Bruxelles

Inscription souhaitée : fhf@belgacom.net - 02 640 35 00 - PAF : 5 euros

Léa est née d’une fécondation in vitro avec don d’ovule, Virginie est issue d’une

insémination artificielle avec donneur dans un couple de femmes, Victor d’une

mère porteuse …

A l’unité familiale d’antan - un père, une mère, un enfant - se sont substituées des

configurations multiples où la paternité et la maternité se divisent en plusieurs

figures paternelles et maternelles possibles : à côté du père et de la mère sont

apparus les donneurs, les mères porteuses, les « co-mères », les « co-pères », les

belles-mères, les beaux-pères …

Que sont-ils pour l’enfant ? Quelle place ont-ils ou devraient-ils avoir ? Comment les

enfants se construisent-ils psychologiquement au sein de ces configurations

familiales nouvelles ? Ont-ils le droit de connaître leurs origines ? Quels sont la

place et le rôle de chacun de ceux à qui l’enfant doit d’être né ?

Comment garantir à chacun, et surtout à l’enfant, une juste place au sein des

familles ?

Et finalement, qu’est-ce qu’être une mère ou un père aujourd’hui ?

A l’heure où la France se déchire sur ces questions, pourquoi la Belgique semble-telle

une « terre d’accueil » pour ces nouvelles formes de procréations ?

Une psychologue et une juriste dialogueront sur ces questions à partir de situations

vécues et examineront les répercussions de ces changements sur les plans

psychologique et juridique pour les enfants, les parents et les couples.

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lundi, février 17 2014

La biologie à l’école est-elle instrumentalisée?

Les manuels scolaires de biologie au lycée mettent aujourd'hui en avant la « théorie du genre » dans les chapitres dédiés à la sexualité. Au-delà d'une différence de sexes, les identités masculine et féminine y sont considérées comme une pure construction de nos sociétés, l'environnement culturel étant examiné comme un facteur déterminant dans nos orientations sexuelles futures. Cette « théorie » n'est cependant pas une science exacte et sa place dans les enseignements des Sciences et Vie de la Terre (SVT) inquiète. Quelle est la finalité de cet enseignement ? Est-ce justifié de dire à des jeunes que tous les possibles sont équivalents ? Doit-on y voir une instrumentalisation de l'école pour appuyer des réformes sociétales récentes sur le mariage pour tous et la gestation pour autrui ? Quel sera l'impact social de ces théories ? Intervenants : Jean-Pierre Winter Psychanalyste Chantal Amouroux professeur agrégée de Sciences et Vie de la Terre Michel Boyancé philosophe, doyen de l'IPC Facultés Libres de Philosophie et Psychologie. Débat animé par Hadrien Lecoeur, journaliste.



Source: www.ktotv.com

vendredi, février 14 2014

Théorie du genre: pourquoi tant d'hystérie?

Rumeur ou réalité, la théorie du genre cristallise les différences idéologiques entre nos deux débatteurs Eric Zemmour et Nicolas Domenach, une dispute particulièrement animée en long format. Cliquez sur "lire la suite" pour visionner la vidéo.

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jeudi, février 13 2014

Enquête St Valentin Respect Youth Love

Voici un recueil de citations qui en dit long sur la marche cachée du gender et de ses conséquences...

Merci de nous partager votre avis sur cette vingtaine de citations récentes: info@ryl.be!


  1. "Ce qui est en cause, c'est l'hétérosexualité en tant que norme. Il nous faut essayer de penser un monde où l'hétérosexualité ne serait pas normale. » 

    Eric Fassin, sociologue, promoteur de la théorie du genre en France, professeur à l'Ecole Normale Supérieure.
 

  2. « Les enfants n'appartiennent pas à leurs parents. »
    Laurence Rossignol, sénatrice PS, 5 avril 2013, en direct sur France 2, émission Ce soir ou jamais.

  3. « Le but de la morale laïque est de permettre à chaque élève de s'émanciper... Il faut être capable d'arracher l'élève à tous les déterminismes : familial, ethnique, social, intellectuel »
    Vincent Peillon, Le Figaro, 2/9/2012

  4. « Il faut donc à la fois déraciner l'empreinte catholique qui ne s'accomode pas de la République et trouver, en dehors des formes religieuses traditionnelles, une religion de substitution qui arrive à inscrire jusque dans les moeurs, les coeurs, la chair, les valeurs et l'esprit républicain sans lesquels les institutions républicaines sont des corps sans âme qui se préparent à tous les dévoiements »

    Vincent Peillon, ibid, p. 34)

  5. « La laïcité française, son ancrage premier dans l'école, est l'effet d'un mouvement entamé en 1789, celui de la recherche permanente, incessante, obstinée de la religion qui pourra réaliser la Révolution comme promesse politique, morale, sociale, spirituelle. Il faut pour cela une religion universelle : ce sera la laïcité. Il lui faut aussi son temple ou son église : ce sera l'école. Enfin, il lui faut son nouveau clergé : ce seront les hussards noirs de la république ».
    Vincent Peillon, ibid, p. 48 
  6. « Il faut toucher un maximum de gens avec des messages subversifs et politiques. » 
    La réalisatrice du film Tomboy à propos de son film projeté en classes de primaire.
  7. « Je suis pour la GPA accessible à tous les couples. » 
    Jean Pierre Michel, sénateur PS, rapporteur du texte de loi sur le mariage pour tous au sénat.
  8. « Des parents, un géniteur, une gestatrice peuvent permettre ensemble la venue au monde d'un enfant. » 
    Najat Vallaud Belkacem, porte- parole du gouvernement.
  9. « Il faut en finir avec la filiation biologique. » 
    Erwan Binet, député PS et rapporteur de la loi Taubira 
  10. « Une femme doit pouvoir avoir accès à la PMA parce qu'elle ne souhaite pas avoir de relations avec un homme. » 
    Francois Hollande 
  11. « Il s'agit de substituer à des concepts  tels que "le sexe" ou "la différence sexuelle" le concept de "genre" qui montre que les différences entre le différences entre les hommes et les femmes ne sont pas fondées sur la nature mais socialement construites. [...] [La théorie du genre] se borne à dire que les hommes et les femmes ne se retrouvent pas dans leur état biologique et se construisent autrement. » 
    Julie Sommaruga, député PS
  12. «Je ne vois aucun inconvénient ni pour les unions à plusieurs, ni pour les unions polygames, ni pour l’inceste. »  
    Julie Sommaruga, député PS 
  13. « Moi je suis pour toutes les libertés. Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l'usine, quelle différence? C'est faire un distinguo qui est choquant »
    Pierre Bergé au Figaro
 
  14. « Admettre la différence des sexes c’est admettre la complémentarité des sexes, donc la domination patriarcale, donc l’oppression et l’aliénation de la femme » 
    Judith Butler, philosophe féministe du genre
 

  15. « Le droit à l’adoption pour les couples homosexuels repose sur une filiation fondée sur la volonté individuelle, et la volonté n’a pas de sexe… » 

    Daniel Borillo, Sénat
 
  16. « Revendiquer l’égalité de tous les individus quels que soient leur sexe et leur orientation sexuelle c’est déconstruire la complémentarité des sexes et donc reconstruire de nouveaux fondements républicains »
 « Il s’agit donc de déconstruire la complémentarité des sexes pour transformer en profondeur la société. » 
    Réjane Sénac, chercheure au CNRS affectée au Centre de Recherches Politiques de Sciences Po (CEVIPOF), enseignante à Sciences-Po Paris et à l’université Sorbonne Nouvelle –Paris 3, source rapport du SNUipp, page 24-25
 
  17. « Je pense qu’en matière du lien de filiation, le mariage est devenu tout à fait secondaire. [...] Il me paraît évident que le groupe que je préside préconisera d’ouvrir la possibilité d’adoption aux couples non mariés, parce que, tout simplement, ça va de soi. »
    Irène Théry, sociologue, directrice d’étude à l’EHESS et nommée présidente d’un groupe de travail par Dominique Bertinotti dans le cadre de la Loi Famille
 

  18. « Pour pouvoir abolir le mariage, il faut d’abord que tout le monde puisse en bénéficier. Ce que vous évoquez est tout à fait envisageable [l’abolition du mariage] […] c’est l’étape suivante ».

    Caroline Mécary, Avocate au barreau de Paris, festival « Mode d’emploi » à Lyon, nov 2013

  19. « Une proposition que je vous soumets, ce serait de disjoindre la parentalité et la conjugalité – pourquoi ne pas proposer dès la naissance des enfants, disons juste après le sevrage, une disjonction des maisons, c’est-à-dire une résidence alternée dès la naissance. Au moins, les femmes anticiperaient une carrière maternelle comme les hommes anticiperaient une carrière paternelle [...]. Les hommes pourraient envisager des métiers où ils seraient bien obligés une semaine sur deux de s’occuper des enfants. Ce qui veut dire qu’au moment de la séparation, les choses seraient beaucoup plus simples : il n’y aurait plus de séparation puisqu’on serait déjà séparés.» 

    Caroline Mécary, avocate au barreau de Paris, spécialiste des droits des homosexuels, Festival "mode d’emploi" à Lyon, novembre 2013
  20. « …en Belgique, le couple homosexuel a franchi la frontière et est reconnu dans la catégorie du « bon sexe ». Mais d’autres restant à l’index, comme le travestissement, la transsexualité, le fétichisme, le sadomasochisme, le sexe tarifé ou le sexe transgénérationnel. Malgré les évolutions dans les ordres du droit et de la connaissance, il reste un long chemin pour s’affranchir des condamnations sociales en matière de sexualité »
    Thierry Delaval
  21. « Il faut noter que la société transmet un modèle de monogamie sexuelle exclusive, patriarcale et hétérosexuelle. Ce modèle ..n’est peut-être pas le plus adapté à ce que nous vivons aujourd’hui…. Mais discuter de relations amoureuses avec les parents est délicat, à partir du moment où on n’appartient pas au même monde relationnel. Il y a un fossé intergénérationnel. Peut-être l’écart de « continuité affective » entre les deux générations est-il trop conséquent pour qu’il y ait transmission. Est-il plus propice de s’engager dans la voie d’une mutualisation du savoir entre copains du même âge. Au final, en apprendre sur le couple et l’affectif est très expérientiel… »
    Feuilles familiales. Alain Letier

lundi, février 10 2014

Tous à poil vs Tomber la culotte

Jean-François Copé s'est insurgé contre un livre intitulé "Tous à poil" hier sur RTL, et a affirmé qu'il était "recommandé aux enseignants".


Sur le plateau du Grand Jury (RTL-LCI-Le Figaro), Jean-François Copé, président de l'UMP a brandi dimanche 9 février un livre qu'il a présenté comme "recommandé aux enseignants" pour les classes primaires et qui s'intitule "Tous à poil". "Quand j'ai vu ça, mon sang n'a fait qu'un tour", a dénoncé le député-maire de Meaux.

"Ça vient du centre de documentation pédagogique, ça fait partie de la liste des livres recommandés aux enseignants pour faire la classe aux enfants de primaire", a dit Jean-François Copé. "On ne sait pas s'il faut sourire, mais comme c'est nos enfants, on n'a pas envie de sourire", a poursuivi l'ancien ministre en tournant les pages : "A poil le bébé, à poil la baby-sitter, à poil les voisins, à poil la mamie, à poil le chien..."

"A poil la maîtresse...vous voyez, c'est bien pour l'autorité des professeurs !", a encore commenté Jean-François Copé. "Il y a un moment où il va falloir qu'à Paris on atterrisse sur ce qui est en train de se faire dans ce pays", a-t-il dit. "Le rôle des responsables de l'UMP, c'est de dire ça suffit", a ajouté Jean-François Copé en accusant le gouvernement d'être "pétri d'idéologie".



Source: www.rtl.fr

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lundi, février 3 2014

[Bruxelles] les familles rappellent au Parlement européen qu’elles sont un trésor pour l’Europe

Ce dimanche 2 février, les familles se sont levées dans toute l’Europe. A Madrid, à Rome, à Paris, à Lyon, à Varsovie, à Budapest et à Riga, les familles demandent 
que les Etats et les Institutions européennes les protègent et les promeuvent car elles sont à la fois fragiles et essentielles pour toute la société.


À Bruxelles, 500 personnes, de tous âges et de toutes nationalités se sont rassemblées au cours d’un « happening » festif et coloré entre 14 et 15 heures, 
Place du Luxembourg, devant le Parlement européen. Des familles du Luxembourg avaient rejoint le meeting bruxellois car leur propre rassemblement avait été interdit à 
la dernière minute par la Mairie de Luxembourg.


Devant le Parlement européen de Bruxelles, plusieurs orateurs, roumain, polonais, français, allemand, belge, luxembourgeois et suédois ont témoigné, chacun dans sa langue, de l’importance de la famille. Symboliquement, une famille européenne a été assemblée devant le Parlement européen à l’aide de silhouettes d’un homme, d’une femme et de trois enfants. Cette famille a été au centre de l’attention des orateurs et de tous les participants qui ont voulu l’entourer et la protéger.


En effet, dans de nombreux Etats-membres et au sein des Institutions européennes, la vie des familles est attaquée sous de multiples angles. Les familles ne sont pas aidées pour accueillir leurs enfants à naître, alors que la démographie chute en Europe. La famille, cellule de base de la société, est aussi atteinte lorsque la loi retire aux parents leur place de premiers éducateurs de leurs enfants. Par exemple, l’idéologie du genre, qui est promue dans de nombreuses écoles en Europe se diffuse contre la volonté des parents.


La banalisation de la procréation médicalement assistée (PMA) et des mères-porteuses inquiète aujourd’hui les familles. Elles s’alarment du fait que les enfants sont considérés comme des objets et non des sujets de droit. Pourtant la dignité de chaque enfant exige que les gouvernements garantissent, dans la mesure du possible, leur droit à être élevés par leur père et leur mère.


Les élections européennes qui approchent seront un moment important pour les familles. Les citoyens européens demandent que la réalité familiale soit prise en compte dans les projets des candidats. Ceux-ci doivent porter une attention particulière au respect de la vie, de la filiation et de la solidarité entre les générations.


Les 500 personnes réunies à Bruxelles le 2 février ont rappelé solennellement que la famille est précieuse comme lieu de vie, d‘équilibre, de gratuité, d’affection et de solidarité au cœur de la société. Les Européens rassemblés à Bruxelles et dans de nombreuses villes du continent affirment d’une même voix que les familles doivent être aidées et non pas mises à l'écart dans leur travail patient d'éducation et de liens entre les générations.

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vendredi, janvier 31 2014

Ecole ou parents : qui a la priorité dans l'éducation des enfants?

« Il y a un certain nombre d'extrémistes qui ont décidé de mentir, de faire peur aux parents. Ce que nous faisons à l'école, c'est enseigner les valeurs de la République et donc du respect entre les femmes et les hommes. Tous les manipulateurs, tous les fauteurs de troubles et de haine qui répandent ces rumeurs, je leur demande d'arrêter. » Mr Peillon

Le Monde.fr avec AFP | 29.01.2014 à 12h01 • Mis à jour le 29.01.2014 à 15h15

"Pour donner la liberté du choix, il faut être capable d'arracher l'élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel, pour après faire un choix." 

( Mr Peillon Interview donnée au Journal du dimanche 1er septembre 2012)

"Il faut arracher les enfants au déterminisme de la religion et de la famille" (Mme Taubira: déclaration du 3 février 2013 à l'Assemblée Nationale)


Commentaire de RYL: On peut comprendre que ce genre de déclarations contradictoires inquiètent certains  parents en France....et ailleurs. Ils tiennent, à juste titre,à garder leur rôle prioritaire dans l'éducation de leurs enfants. Personne ne conteste la nécessité absolue du respect entre les hommes et les femmes, mais n'oublions pas le respect des enfants qu'il ne faudrait en aucun cas prendre pour otages de nos débâts idéologiques.

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