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samedi, janvier 30 2016

La GPA, préjudice de taille pour le bébé

 

Les débats sur la gestation pour autrui (GPA) doivent se recentrer sur le principal intéressé : l’enfant. Or, le séparer de celle qui l’a porté durant neuf mois et à laquelle il s’est attaché représente une rupture traumatique aux conséquences bio-psycho-­sociales néfastes tout au long de la vie.

Depuis plus de 50 ans, les recherches en sciences humaines ont considérablement fait avancer notre compréhension du développement et du psychisme si subtil et délicat du petit enfant. Ainsi, dans le cas de la gestation pour autrui (GPA), il y a lieu de jeter un regard approfondi sur la notion de l’attachement de même que sur les fondements de la création du lien du petit avec sa mère de naissance. Ceci afin d’évaluer les éventuels effets délétères de la séparation des enfants avec leur mère de naissance. A partir de là nous saisissons mieux que les questionnements autour de la GPA se doivent d’être centrés sur le premier intéressé : le bébé.

 

 Les débats publics sur la pratique de la GPA passent le plus souvent sous silence l’existence du lien fondamental qui se noue entre l’enfant, la mère biologique et le père biologique, dès la conception et durant les neuf mois de gestation. Or, cette période est cruciale pour le fondement relationnel et la construction psychique et cognitive future du petit enfant et ce, pour toute sa vie. L’existence du bébé en tant que petit être "relationnel" commence dès sa conception!

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jeudi, janvier 28 2016

Enfants de couples homosexuels: différents ou pas? Etudes invalides

Psychologue et Psychanalyste Dr Pierre Levy-Soussan "Parlons vrai"

Mariage pour tous, mariage en danger

mercredi, janvier 27 2016

Salon de l'auto, oui, salon du bébé-GPA non !

Cette semaine à lieu à Bruxelles le salon de l'auto où les plus grandes marques afficheront leurs belles mécaniques. ET pour la deuxième année consécutive, il se tient également à Bruxelles le 29 et 30 janvier 2016, un autre type de salon commercial organisé par Baby Bloom. Ce salon est très particulier, car il consiste à acheter un enfant, conçu par une mère qui va l'abandonner, par l'intermédiaire d'une société américaine. Cette société n'hésite pas à afficher en option qu'il est possible de choisir le sexe de l'enfant, après le tri des embryons.

Que penser de cette pratique des mères porteuses ? Dans un sondage récent, 57 % des belges sont contre le principe de mère porteuse (la Gestation pour autrui, GPA). Les tribunes de féministes en France et en Belgique se multiplient pour demander l'abolition de la GPA , comme par exemple : "GPA trafic d'enfant ", "La GPA est aussi une affaire de Femme ".

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vendredi, octobre 16 2015

Des cours d’éducation sexuelle obligatoires dès l’âge de 5 ans dans les écoles du Québec

Le ministère québécois de l’éducation vient de mettre en place des cours obligatoires d’éducation sexuelle dans les écoles. Dès l’âge de 5 ans, les enfants découvriront les organes génitaux de l’homme et de la femme, le processus de conception et les « différents types de familles »…

 

Le ministre refuse que les parents retirent leurs enfants de l’école pendant que ces cours sont dispensés : aucun enfant du Québec ne doit y échapper.

 

Un document a été distribué aux parents pour leur expliquer ce que le ministère considère être un enseignement « approprié » selon « l’âge et le niveau de développement » des enfants. Ce que le gouvernement du Québec pense être « approprié » choquera bien des parents, notamment ceux qui ont des convictions religieuses ou les immigrés.

 

Entre 6 et 11 ans, l’enfant apprendra à développer sa capacité à « s’engager dans une relation émotionnelle respectueuse », il découvrira les « différentes façons » de s’exprimer en tant que garçon ou fille, il saura évidemment comment détruire les « stéréotypes de genre » et sera sensibilisé à « l’impact du sexisme et de l’homophobie ».

 

Les cours d’éducation sexuelle obligatoires apprendront aux ados à « se protéger d’une MST ou d’une grossesse »

 

Entre 12 et 17 ans, le ministre espère qu’ils auront eu leur « première relation amoureuse », ils exploreront en tous cas « les différents aspects du comportement sexuel ». Ils apprendront également à régler les « problèmes qui peuvent survenir dans une relation amoureuse », ils sauront que les relations sexuelles doivent être « sûres et basées sur un consentement mutuel », mais ils sauront également utiliser les préservatifs et la contraception et auront acquis « les compétences nécessaires pour se protéger des MST ou de la grossesse ». Notons donc qu’on se protège de la même manière d’une MST et d’une grossesse…

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dimanche, octobre 4 2015

Propagande transgenre dans les écoles , dès 3 ans : c’est ce qu’ils veulent toutes !

Une organisation britannique LGBT fait mettre en place la propagande transgenre dans les écoles, dès 3 ans : c’est ce qu’ils veulent toutes !

 

Des enfants de trois ans ont été sensibilisés à la question transgenre dans des écoles britanniques. C’est ce que des députés britanniques ont appris au Parlement, lors de l’audition d’une organisation de lutte pour la défense des transgenres. L’organisation LGBT était là pour demander au gouvernement de généraliser cet enseignement dès l’âge de 3 ans, et d’en faire encore et toujours plus.

 

Pour justifier cette demande, l’organisation Gender Identity Research and Education Society (GIRES) a montré que le nombre d’enfants qui se révélaient transgenres « augmente rapidement ». Mais c’est précisément parce qu’ils n’ont plus aucun repère que les enfants savent de moins en moins qui ils sont.

 

C’est ce qu’un groupe de parents, ParentsOutloud, a affirmé, se plaignant de ce que les enfants reçoivent de trop nombreuses informations qui ne correspondent pas à leur âge. La fondatrice de ce groupe, Margaret Morrissey a mis en garde contre des « systèmes de prévention » qui ne cessent de briser les repères des enfants.

 

La multiplication des cours d’éducation sexuelle est allée de pair avec des grossesses de plus en plus précoces et nombreuses ; la sensibilisation aux méfaits de la drogue n’a certainement pas enrayé la consommation qui ne cesse d’augmenter chez les plus jeunes – et ainsi de suite.

 

À force d’être gavés de propagande LGBT, de plus en plus d’enfants finissent par se poser des questions qui n’ont pas lieu d’être, incapables de se structurer correctement.

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vendredi, juin 5 2015

Majorité sexuelle à 14 ans: quand le PS se dédouane

Lire l'article de Mise au Point - RTBF

Regarder la video

François Desquenes (cdH), sénateur de Communauté rappelle que "le code pénal aujourd’hui c’est une loi de protection, de protection des mineurs. Si il y a une difficulté, ces jeunes doivent être capables de saisir la justice. La loi sera toujours la pour la personne la plus faible."

"Pensez-vous que le jeune de 14 ans a tout en main pour comprendre les enjeux du premier rapport sexuel ? Est-ce que le jeune est assez mature ? C’est un mauvais signal que l’on passe aux jeunes", explique Florent Loos, sexologue.

jeudi, juin 4 2015

La GPA détourne le but premier de l’adoption.

La GPA détourne le but premier de l’adoption. L’adoption est une institution qui a pour but de limiter un préjudice ou une injustice pour l’enfant déjà là : l’abandon ou le décès des parents. Dans le cas d’une GPA, l’abandon et l’adoption sont prémédités avant même la conception de l’enfant. L’enfant est mis volontairement dans le fait d’avoir été créé pour être abandonné par sa (ses) mère(s). Cette perturbation volontaire de la parentalité, n’est-elle pas pour l’enfant une nouvelle injustice ?

 

Homovox Facebook

30/05/2015

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mercredi, mai 20 2015

Porno à l’école, quelle position adopter?

 

Il y a quelques semaines, une idée a embrasé la toile. Christian Graugaard, professeur de sexologie de l'université Aalborg au Danemark, a proposé que les écoles publiques diffusent des films pornographiques aux enfants, à partir de 13 ans. De l’Europe aux États-Unis, en passant par la Belgique, les médias se sont empressés d’asperger le web de dépêches, sans amorcer le moindre débat. Nous avons donc réuni différents psys, professionnels du terrain, profs et parents autour du sujet.

 

Porno à l’école, quelle position adopter ?

Bien que saugrenue, la réflexion de Christian Graugaard soulève plusieurs points intéressants. La jeunesse est inondée de porno, dès lors que faire ? Garder les mêmes bases brinquebalantes d’éducation à la sexualité ? Ne pas bouger ? N’y a-t-il pas un devoir de pédagogie par l’image que doit jouer l’école ?

Toutes ces informations que la jeunesse doit combiner seule ne peuvent-elles pas servir une cause éducative ? L’universitaire danois parle même de diffuser les films les plus trash dans le but de « réinventer l’éducation sexuelle à l’école » et tenir compte de la « sexualisation post-moderne de la société ». Voyons voir ce qu’en pensent les spécialistes.

"Le tort des cours d'éducation sexuelle: on n'y parle souvent que de prévention, de risque, en oubliant la notion de plaisir."

Le Ligueur  n° 10  publié le 13 mai 2015

Ados 12/15 ans Yves-Marie Vilain-Lepage

Commentaire de RYL: Et si, en plus de l'indispensable prévention en matière de risque, et à la précieuse , attirante et parfois négligée idée de plaisir, on ajoutait les notions de relation, de respect, de confiance et d'amour...qui sont totalement niées par le porno, et pourtant si indispensables à la construction d'une vie amoureuse heureuse? 

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lundi, mai 11 2015

Parents à 17 ans : une impasse?

Elodie Daubricourt reçoit Michel Hermenjat auteur de "Cet enfant qui m’a manqué" (éditions Première Partie). Cet éducateur suisse est aussi le fondateur de l’association Dejà parents qui vient en aide aux très jeunes parents qui choisissent de garder leur bébé malgré toutes les pressions pour recourir à l’avortement. 

mercredi, mai 6 2015

Catherine DOLTO : « Avec la GPA, nous programmons le malheur d’un enfant »

Médecin et haptothérapeute, Catherine Dolto, fille de la célèbre pédiatre du même nom, est farouchement opposée à la gestation pour autrui (GPA). Elle s’étonne ainsi que le principe de précaution ne soit pas appliqué bien que la recherche ait démontré les répercussions sur l’adulte des perturbations de sa vie in utero.

Dans une interview, vous avez récemment déclaré qu’autoriser la GPA, « c’est faire un grand pas vers la barbarie ». Que voulez-vous dire ?

Organiser l’abandon d’un enfant pour des raisons commerciales est une pratique barbare qui va faire basculer l’humanité dans l’inconnu. La commercialisation de l’enfantement n’est pas un progrès technique, mais bien une dérive éthique. Il est troublant de constater que l’abolition de l’esclavage est unanimement reconnue comme un progrès, alors que la location du corps d’une femme ne semble pas être perçue comme une régression.

Nous avons déjà réduit les animaux à l’état de choses dans de cruels élevages industriels ; sommes-nous prêts à faire de même avec la reproduction des humains ? Il y a un lien étroit entre la manière dont une société encadre la gestation et la petite enfance et l’évolution que les enfants ainsi traités feront subir à leur cadre social. Ne pas prendre soin des nouveaux arrivants, c’est préparer la barbarie à venir.

Quels sont les risques pour l’humanité ?

De sombrer dans le chaos. À mon sens, c’est déjà le cas lorsqu’une mère porte l’enfant de son propre fils, lui-même homosexuel, comme cela s’est produit récemment en Angleterre. En effet, nos sociétés humaines sont marquées par des interdits. Celui de l’inceste est partagé par toutes. Dans le cas anglais, ce tabou a totalement sauté. Il ne faudra pas s’étonner si nos sociétés produisent de plus en plus de violence, puisque les grands interdits ont comme fonction de la canaliser.

 Il est frappant que l’enfant à naître ne soit pas lui-même 

au centre du débat.

Comment expliquez que peu de thérapeutes prennent position sur la GPA ?

Ils sont assez peu nombreux à s’intéresser à la vie fœtale comme je le fais. D’autre part, le débat est tellement violent qu’ils hésitent à prendre la parole. Ces questions sont complexes. Les réponses, souvent militantes, voire dogmatiques, oublient trop facilement ce que l’on sait de la vie prénatale.

Pour ma part, je m’exprime sur la GPA en dehors de toute considération sur la nature des couples y ayant recours. Je souhaite juste verser au pot commun de cette réflexion le résultat d’une vie de travail sur le sujet. Je ne me fais aucune illusion sur la banalisation tôt ou tard de la GPA : lorsqu’une technique est disponible, l’homme s’en sert. Mais il faut que les gens sachent ce qu’est la vie prénatale, ce que sont la souffrance des enfants et l’influence de la période précoce sur toute la vie.

Comment expliquer que l’intérêt de l’enfant soit si peu évoqué dans le débat sur la GPA ?

C’est un mystère pour moi. Il est frappant que l’enfant à naître ne soit pas lui-même au centre du débat. Le droit à l’enfant est plus important que le droit de l’enfant au respect de son humanité. Il semblerait pourtant juste de se soucier d’abord de lui, de ce que cette manière inédite d’arriver au monde risque de lui signifie, tout au long de sa propre vie et de celle de sa descendance.

En l’oubliant, l’impasse est faite sur les soixante-dix dernières années de découvertes scientifiques dans le domaine de la vie prénatale. Est-ce qu’on oublierait de parler de la physique quantique dans un débat sur les sciences physiques ? C’est absurde !

Un enfant in utero se constitue dans le concert polysensuel offert par ses parents : la voix de son père, le bruit du cœur de sa mère, le goût de ce qu’elle mange, ses sentiments, ce qu’elle éprouve quand d’autres s’approchent, tout passe la barrière du giron maternelle et devient potentiellement important. Jusqu’à modifier le patrimoine génétique de l’enfant comme l’atteste l’épigénétique qui étudie les influences environnementales sur le génome.

Outre la souffrance du bébé, pense-t-on à celle de la mère qui doit l’abandonner, celle de ses autres enfants celle de son compagnon ?

Les protagonistes s’intéressent aux modalités juridiques, les droits des uns et des autres sont examinés au plus près. Vaut-il mieux que la mère porteuse s’attache à l’enfant avant de l’abandonner ? Ou qu’elle le porte en se coupant le plus possible de lui ? En tout état de cause, ces questions de forme viennent occulter celles de fond.

On sait aussi qu’à l’adolescence et au moment où l’enfant devient parent se rejoue ce qui a été vécu à la naissance.

Dans les pays où la GPA est autorisée, quels retours avons-nous sur les enfants qui en sont issus ?

Ma mère, Françoise Dolto, disait qu’il fallait trois générations pour faire un schizophrène. Il est acquis aujourd’hui que la pathologie des grands-parents ou les difficultés entre grands parents et parents peuvent rejaillir sur les petits-enfants. Pour cette raison, il est très surprenant que le principe de précaution ne soit pas utilisé dans le cas de la GPA.

Scientifiquement, il est trop tôt pour tirer des conclusions précises. Ce qui se passe in utero se manifeste tout au long de la vie. On sait aussi qu’à l’adolescence et au moment où l’enfant devient lui-même parent se rejoue ce qui a été vécu à la naissance. Ainsi, nous pourrons vraiment mesurer les dégâts chez les enfants nés de GPA lorsqu’ils seront adolescents ou deviendront à leur tour parents. C’est dans plusieurs générations que nous prendrons la mesure des inévitables dégâts sociaux et individuels, mais il sera bien tard…

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samedi, mai 2 2015

"Men Having Babies" vs "No Maternity Traffic"

Ce dimanche 3 mai, la conférence de "Men Having Babies" se tient au BIP, Siège du Gouvernement de la Région Bruxelles et promeut une douzaine de sociétés canadiennes et américaines fournisseurs d’enfants nés par Gestation pour Autrui, pour la plupart « fabriqués » en Inde et en Ukraine.  Les lois étant en discussion en Belgique, un flou juridique entoure ce salon  de trafic d’enfants.

Face à eux, l'organisation" No Maternity Traffic" s'oppose à toute commercialisation d'enfants, et souhaite qu'on se penche sur les multiples questions soulevées par cette pratique au niveau de ses conséquences, principalement sur les enfants.

Quelques videos qui peuvent éclairer ce débât :

Gestation pour autrui : VIDEOS

1) http://www.dailymotion.com/video/xycjq0_la-gestation-pour-autrui_news

    brève présentation et résumé imagé

2) https://www.youtube.com/watch?v=LG6vKMjmJiE  

    Présentation CHU St Pierre Bruxelles 

3) https://www.youtube.com/watch?v=jX57v0fEi9s

    Dominique Mennesson vs Henri de Soos

4) https://www.youtube.com/watch?v=gDfDjEdcqRU

    Aude Mirkovic : controverse juridique

5)  https://www.youtube.com/watch?v=E5pqBo-WFzg

    Gregor PuppinckMariage pour tous, GPA, PMA...

6) https://www.youtube.com/watch?v=E5pqBo-WFzg

    Mariage pour tous, enfant en danger :Dr Pierre Levy-Soussan

7)  https://www.youtube.com/watch?v=XmasVh7PQgg

     Eric Zemmour GPA   PMA

8)  https://www.youtube.com/watch?v=ieWRJuhea5U

     PMA bientôt autorisée en France: ça se dispute

Commentaire de RYL: 

Un tel sujet mérite une réflexion approfondie, sans aucune interférence ni politique ni  surtout commerciale !

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mercredi, avril 29 2015

La GPA, préjudice de taille pour le bébé

Une opinion d'Anne Schaub, psychothérapeute spécialisée dans l’analyse et le traitement des mémoires prénatales et psycho-généalogiques, des traumatismes de naissance et de la petite enfance.

Les débats sur la gestation pour autrui (GPA) doivent se recentrer sur le principal intéressé : l’enfant. Or, le séparer de celle qui l’a porté durant neuf mois et à laquelle il s’est attaché représente une rupture traumatique aux conséquences bio-psycho-­sociales néfastes tout au long de la vie.

Depuis plus de 50 ans, les recherches en sciences humaines ont considérablement fait avancer notre compréhension du développement et du psychisme si subtil et délicat du petit enfant. Ainsi, dans le cas de la gestation pour autrui (GPA), il y a lieu de jeter un regard approfondi sur la notion de l’attachement de même que sur les fondements de la création du lien du petit avec sa mère de naissance. Ceci afin d’évaluer les éventuels effets délétères de la séparation des enfants avec leur mère de naissance. A partir de là nous saisissons mieux que les questionnements autour de la GPA se doivent d’être centrés sur le premier intéressé : le bébé.

 Les débats publics sur la pratique de la GPA passent le plus souvent sous silence l’existence du lien fondamental qui se noue entre l’enfant, la mère biologique et le père biologique, dès la conception et durant les neuf mois de gestation. Or, cette période est cruciale pour le fondement relationnel et la construction psychique et cognitive future du petit enfant et ce, pour toute sa vie. L’existence du bébé en tant que petit être "relationnel" commence dès sa conception!

Les neurosciences nous enseignent que l’amygdale, une petite glande en forme d’amande située dans le cerveau "affectif" constitue une sorte de "carte mémoire émotionnelle" qui enregistre les impacts et les ambiances affectives vécues durant la grossesse, et également les circonstances entourant la naissance. "L’amygdale n’oublie pas !" (Dr Guenguen).

Dans la GPA, la cellule familiale se trouve "désarticulée" à la base de sa fondation. En effet, nous y constatons une série de ruptures de l’unité relationnelle bio-psycho-sociales : sortie de la relation charnelle et amoureuse fécondante; lorsqu’il s’agit de donneurs externes, apport de matériel génétique étranger - lui-même chargé d’une histoire ; embryons "fabriqués" dans une éprouvette; pertes et/ou congélation de "frères et sœurs" du futur bébé, grossesse dans le ventre d’une femme étrangère à l’enfant; séparation/abandon délibéré du bébé de sa "mère" de naissance afin de le transférer aux parents d’intention. Toutes ces ruptures fragilisent inévitablement l’enfant dans la construction de son identité.

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vendredi, mars 20 2015

Une majorité sexuelle à 14 ans ? Au profit de qui ?

L’accord gouvernemental mentionne l’harmonisation de la loi relative à la majorité sexuelle. Les médias semblent signifier qu’il faut y lire un abaissement de la majorité sexuelle de 16 à 14 ans. Qu’en penser au regard de l’intérêt des jeunes ?

Que dit la loi ?

Rappelons tout d’abord qu’à la différence des adultes, pour le jeune de moins de 18 ans, c’est le juge de la jeunesse qui est compétent.

En résumé, la loi actuelle dit que tout rapport sexuel avec un mineur de moins de  14 ans constitue un viol, quelque soit l’âge de l’auteur de la pénétration sexuelle.

Entre 14 et 16 ans, un rapport sexuel constitue un attentat à la pudeur (et en tant qu’acte d’une certaine gravité, susceptible de poursuites).

Dès 16 ans, le jeune acquiert la « majorité sexuelle », à savoir qu’il peut consentir valablement à un rapport sexuel.

Une Carte blanche est parue dans "Le Soir" de ce 19 mars 2015

 

Signataires: Association Françoise Dolto, Coordination de l’aide aux enfants victimes de maltraitance – Yapaka,  Fédération des Centres Pluralistes de Planning Familial, Fédération des Équipes SOS Enfants, Fédération des Institutions de Prévention Educative,Fédération Laïque de Centres de Planning Familial, Union des conseillers et directeurs de l’Aide à la jeunesse, Union francophone des magistrats de la jeunesse, Université des Femmes, Ligue Bruxelloise Francophone pour la Santé Mentale, Dynamo International... 

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Royaume-Uni : un homme devenu papa par insémination de sa propre mère

19/03/2015 - Procréation médicalement assistée PMA / GPA

Kyle, 27 ans, est depuis huit mois le papa de Miles, un fils qu’il a eu en ayant recours à une mère porteuse, Anne-Marie... qui est également sa propre mère.

Une autre femme a également un lien avec le bébé, ayant donné l’ovule qui a été fécondé par le sperme de Kyle, pour être ensuite réimplanté dans l’utérus de la future grand-mère.

L’arrangement entre Kyle et sa mère a été dévoilé lorsqu’un tribunal l’a autorisé à adopter légalement Miles, et a modifié son statut aux yeux de la loi, faisant de lui uniquement son fils, alors que depuis la naissance en juillet dernier, la loi britannique le considérait tout à la fois comme son fils et son frère. Auparavant, sur le certificat de naissance, le nom de sa mère (grand-mère) y figurait, explique-t-il au Daily Mail. Désormais, elle est officiellement considérée comme seulement sa grand-mère.

Kyle, homosexuel, explique avoir toujours eu l’envie d’être père. Il y a deux ans, il avait entrepris les premières démarches auprès d’une mère porteuse pour devenir papa – au Royaume-Uni, la gestation pour autrui (GPA) est autorisée depuis 1985. Mais cette dernière a dû se refuser à porter l’enfant de Kyle pour des raisons médicales. Sa mère a alors proposé de le faire pour lui.

Samedi, face à l’avalanche de réactions, Kyle a pris la parole publiquement pour expliquer son choix d’avoir eu recours à une fécondation in vitro avec sa propre mère. « Je comprends que certains n’acceptent pas mon choix, et ils peuvent avoir leurs opinions. J’ai un fils et je suis très content. Aussi longtemps que quelqu’un peut fournir un toit et assumer les besoins d’un enfant, je ne vois pas pourquoi on lui renierait son droit et sa possibilité d’être parent [...] peu importe sa sexualité ou son genre. Je ne vois pas où est le problème » a-t-il réagi, d'après des propos rapportés par le quotidien britannique The Telegraph, ajoutant qu’il ne mentira jamais à son fils et lui expliquera tout lorsqu'il sera en âge de comprendre.

Dossier IEB-EIB

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vendredi, mars 13 2015

Triste jour pour les droits des enfants au Parlement européen

Bruxelles, 13 Mars 2015

Hier c'était la journée des droits de l’enfant.

 

Selon la Charte Universelle des Droits de l’Homme, les enfants ont droit à une attention et une assistance particulières. 

 

Le meilleur intérêt de l’enfant doit pioritairement être pris en considération « Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu’elles soient le fait des institutions de protection sociale publiques ou privées, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs », comme l’affirme la Convention sur les droit de l’enfant.

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mardi, février 17 2015

Très beau message pour la Saint-Valentin!

samedi, février 14 2015

Aujourd’hui j’ai appelé le Planning familial

Juno

aujourd’hui, j’ai appelé le numéro vert du planning familial. Je suis enceinte de deux mois, une « grossesse non désirée », comme on dit. Que me propose-t-on ?

 

La réponse ne se fait pas attendre : tout d’abord, j’ai le choix. Le choix entre deux méthodes d’IVG, médicamenteuse, ou par aspiration. La seconde est « identique à la pose d’un  stérilet : sauf qu’au lieu de poser, on aspire ». Me voilà rassurée. Je demande s’il est possible de discuter avec des femmes qui ont vécu la même situation que moi. Bien sûr ! La dame me donne le numéro d’un autre Planning dans lequel des femmes qui vont avorter se réunissent afin d’en discuter, « et d’avorter ensemble ». Comme c’est convivial ! Remarquons dès l’abord qu’il s’agit de femmes qui vont avorter, et non de femmes qui en ont déjà fait l’expérience.

 

Je demande timidement : est-il possible d’avoir des témoignages de femmes qui ont choisi de garder leur enfant ? La réponse tombe immédiatement : non, il n’y en a pas. Pourquoi ? Parce que ces femmes-là ne ressentent pas le besoin de témoigner. Ah bon.

 

Au bout d’un moment, intriguée, la dame me demande : « Mais qu’est-ce qui vous gêne dans le fait d’avorter, puisqu’il n’y a pour vous aucun problème, ni légal ni médical, et que vous ne désirez pas cet enfant ? » Je mentionne timidement le fait que, quand même, c’est un futur bébé, ou au moins un petit être vivant. Vive réaction de l’autre côté : « Non, il faut vous sortir ça de la tête. (Tiens, ma liberté vient d’en prendre un coup). Nous au Planning, on pense que c’est pas un enfant tant qu’on ne désire pas poursuivre la grossesse. A partir du moment où on désire un enfant, alors ça devient un enfant. C’est pour ça  que nous parlons de cellule-œuf, et pas de fœtus, et encore moins de bébé. » Même embryon, c’est trop, apparemment.

 

J’insiste : et si je voulais garder l’enfant, y-a-t-il des endroits où je pourrais être accompagnée ? Silence gêné en face........ 

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lundi, décembre 22 2014

Attention travaux : couples en chantier

 Quand Fabiola rencontra Baudouin, il s’agissait d’un mariage arrangé. Ils nous ont prouvé qu’un couple peut se construire par "en haut". Exceptionnel dans notre société contemporaine.

A l’occasion de son décès, les médias ont abondamment discouru à propos du couple exceptionnel que la reine Fabiola a formé pendant de longues années - y compris, d’une certaine manière, après son veuvage - avec le roi Baudouin. Couple exceptionnel par sa fonction représentative, bien entendu, mais aussi par les conditions de sa genèse (est-ce manquer de respect que rappeler qu’il s’agissait d’un mariage arrangé ? Ce qui n’exclut évidemment pas la réalité d’un amour d’élection) et par ses évidentes caractéristiques fusionnelles, quasi mystiques. Ce que le couple royal a vécu dans son intimité lui appartient et ne nous regarde pas, mais il nous a prouvé qu’un couple peut se construire par "en haut", ce qui, à vrai dire, est devenu exceptionnel dans notre société contemporaine.

Et si nous l’observions comme un immeuble de plusieurs étages, ce chantier conjugal ? Tout en haut, nous y trouvons les valeurs et les croyances. Nous aimerions donner à nos valeurs un caractère absolu (le sens de la vie, la vérité, la fidélité, le respect, etc.) et à nos croyances un caractère relatif (nous sommes faits l’un pour l’autre, je suis responsable de ton bonheur, si tu m’aimes tu changeras, etc.). Mais, si nous faisons l’inventaire sincère du contenu de notre "cloud idéel", nous devons reconnaître que cette distinction n’est pas si évidente et que, souvent, nous considérons que nos convictions sont des valeurs, alors que celles des autres ne sont que des croyances !

A l’étage inférieur, nous trouvons le lien rationnel qui relie les cerveaux du couple. Il s’agit de faire équipe, de prendre des décisions, de gérer les heurs et malheurs de l’existence. C’est le monde de l’entente efficace. A ne pas négliger !

Descendons encore pour atteindre l’étage des cœurs, celui des sentiments et des émotions, de la complicité, des partages qui peuvent nous conduire à la découverte de nos besoins existentiels. Puisque, comme on le sait, le senti ment, ce niveau est fragile. Je fais quoi le matin du premier jour où je ne me sens plus amoureux ? Je déménage ou je m’investis dans notre chantier ? Je peux aussi descendre au niveau du corps, de la tendresse, de la présence à soi et à l’autre ou, un peu plus bas, au niveau de la rencontre sexuelle, celle qui donne au couple ses racines et sa fécondité. Le lien sexuel est sans doute le plus puissant de tous et ce n’est pas un hasard si notre métaphore architecturale le situe dans les fondations. Il n’est fragile que s’il est confondu avec la jouissance. Elle n’est évidemment pas à refuser, mais il est bien hasardeux d’en faire le marqueur absolu de la qualité d’une construction conjugale. Les boiteries et les dysfonctions n’empêchent pas de "faire l’amour", c’est-à-dire de fabriquer de l’amour dans la joie d’être vivants.

Voici donc parcourus nos cinq étages : les valeurs idéelles, l’entente rationnelle, la complicité émotionnelle, la tendresse corporelle et le désir sexuel. Ils sont tous importants, quel que soit l’ordre chronologique de leur édification. La métaphore a ses limites, car les étages ne sont pas toujours clairement identifiés par les propriétaires. L’un s’exprime en sentiments, l’autre rationalise. L’un parle de tendresse, l’autre entend du sexe. L’un fait vibrer ses émotions, l’autre défend ses valeurs. Attention aux chutes et aux accidents de travail. Avec ses exaltations et ses découragements, il s’agit pourtant bien d’un chantier permanent. Pour les princes, comme pour les manants.

Armand Lequeux

 mercredi 17 décembre 2014

 La Libre Belgique

Commentaire de RYL:

Belle analyse du chantier enthousiasmant mais complexe de la construction du couple !

jeudi, novembre 6 2014

Pour ou contre la majorité sexuelle à 14 ans?

Emission RTL "Pour ou Contre Majorité sexuelle à 14 ans" du 30 octobre 2014





Avis des auditeurs:

-La majorité sexuelle à 14ans. C'est pour que des adultes couchent avec des gosses, sans risques d'être inculpé de pédophile.

-Je préfère annoncer avoir perdu ma virginité à 18 ans plutôt qu'à 14 ans. À 14 ans on est préoccupé par nos boutons et on découvre nos changements physiques donc pourquoi faudrait-il pousser les jeunes ados à ne pas prendre leur temps de découvrir ! Il n'y a pas de flou !! Vous l'inventez !

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