La police bruxelloise estime le nombre de participants à la « Marche pour la Vie » de dimanche après-midi à 2.840 personnes. Les discours de clôture résonnaient Place Poelaert aux environs de 17h00.

 

Monseigneur Léonard était l’un des marcheurs. « Je suis ici pour soutenir les organisateurs de cette manifestation parce que leur message est positif. Je ne suis pas ici pour condamner quiconque. Je voudrais qu’on laisse une chance à chaque enfant de naître. Chacun ici a un jour été un embryon ou un foetus. Pourquoi certains devraient-ils être privés de la chance de venir au monde ? »

« Aucune loi n’est éternelle », a répondu l’archevêque Léonard à la question de savoir si la loi « Lallemand-Michielsens » devait être abolie. « Toutes les lois peuvent être améliorées. Mon but est de garder les consciences en éveil. Et c’est le travail des hommes politiques d’éventuellement améliorer la loi sur l’avortement ».

 

La Marche pour la Vie se tenait à l’initiative d’un collectif d’étudiants opposé à l’avortement. Les manifestants ont demandé que l’on fasse plus d’efforts dans la prévention à l’avortement et dans le suivi post-IVG. Ils ont mis l’accent sur le fait que différentes études démontreraient les conséquences dramatiques qu’aurait l’IVG sur la santé des femmes. Ils ont également déploré le nombre sans cesse croissant d’avortements pratiqués en Belgique chaque année.

 

Après les prises de paroles inaugurales au Mont des Arts, les manifestants se sont mis en route vers 16h en direction de la place Poelaert. « L’avortement arrête un coeur de battre et en brise un autre », pouvait-on lire sur les banderoles brandies par les participants. Des délégations des Pays-Bas, de Pologne, d’Irlande, d’Allemagne, d’Italie et de France étaient présentes.

 

L’allemand défile avec les partisans du choix

 

350 personnes, selon la police, se sont réunies dimanche après-midi Place d’Espagne à Bruxelles pour dire qu’ils aiment la vie mais qu’ils sont aussi pour le recours éventuel à l’IVG. Parmi eux, on reconnaissait le ministre d’Etat Roger Lallemand (PS), qui fut en compagnie de feu Lucienne Herman-Michielsens (ex-PVV) à la base de la loi belge sur l’avortement il y a 21 ans.

 

Les manifestants se trouvaient à quelques centaines de mètres du point de départ de la « Marche pour la Vie ». Les participants ont dit ne pas comprendre que plus de 20 ans après le vote de la loi, celle-ci soit toujours contestée. Ils estiment que la loi « Lallemand-Michielsens » constitue également un choix pour la vie. Place d’Espagne, une rencontre festive était en cours.

 

Cette manifestation se tenait à l’initiative du Centre d’Action Laïque, de la Fédération des Centres de Planning et de Consultation, de la Fédération des Centres de Planning Familial des FPS, de la Fédération Laïque de Centres de Planning Familial, de la Fédération des Centres Pluralistes de Planning Familial, du GACEHPA, de la Ligue des Familles et de la Mutualité Socialiste-Solidaris. (images copyright belga)

La contre-manifestation