Car les réalités sont là :

-          le nombre des avortements ne diminue pas (39% d’augmentation sur les 10 dernières années et, plus inquiétant encore, il atteint de plus en plus de jeunes.

-          son innocuité est loin d’être prouvée, et ses conséquences physiques et psychiques semblent, au vu de nombreuses études sérieuses, à prendre enfin sérieusement en considération.(1)

 

D’où l’urgence absolue d’une évaluation honnête, exacte, complète, scientifique et non-idéologique de la situation : mettre ensemble toutes les données en notre possession, et essayer d’en tirer des conclusions réalistes et constructives.

 

Que nous ayons campé sur le Mont des Arts ou sur la place d’Espagne, nous semblions d’autre part tous d’accord que la meilleure solution serait de ne pas devoir en arriver à avorter.

 

Or on avorte de plus en plus : où le bât blesse-t-il donc ?

-          dans l’interprétation erronée de la loi ? Comme par exemple quand la Communauté française distribue une récente circulaire intitulée « Droit à l’avortement en Belgique » : où et quand est-on passé de « dépénalisation » à « droit », et est-il bon de le présenter ainsi aux jeunes ?

-          ou quand les entretiens pré-IVG sont remplacés par des questionnaires à multiple-choice. Ou encore quand les raisons de se faire avorter n’ont plus grand-chose à voir avec une situation de détresse (qui ne concernent qu’environ 4% des cas) (2) ……

-          ou dans la prévention mal ciblée  et à ajuster de toute urgence ! (3)

 

C’est ensemble que nous construirons l’avenir, et il est grand temps que nous unissions nos forces et nos bonnes volontés pour ajuster ce qui doit l’être.

 

Pour Respect Youth Love : Bénédicte De Wagter

 

(1)      voir entre autres le site www.ieb-eib.org

(2)      www.jongereninfolife.be  (53% pas de désir d’enfants, 25% raisons relationnelles, 15% raisons financières, 4% situations de détresse, incestes, viols )

(3)      plusieurs articles sur www.ryl.be