DIMANCHE 27 MARS 15h MONT DES ARTS (PLACE ROYALE). MARCHE POUR LA VIE
Par Benedicte De Wagter le lundi, mars 21 2011, 20:08 - avortement - Lien permanent
Plus de vingt ans après la dépénalisation de l’avortement en Belgique, le nombre d’avortements continue à augmenter : 19.421 en 2009, auxquels il faut ajouter environ 3000 avortements de femmes belges à l’étranger. En outre, la proportion de très jeunes femmes demandant une interruption volontaire de grossesse (IVG) est en progression constante.
De plus en plus de femmes témoignent des difficultés personnelles liées à la décision d’interrompre une grossesse non désirée, des diverses pressions qui ont souvent conduit à un choix que beaucoup regrettent ensuite et des séquelles psychologiques possibles qui peuvent persister pendant bien des années. Mais ce sujet reste tabou : il fait l’objet d’une véritable dénégation du politique pour des raisons idéologiques.
Afin de sensibiliser la société et le monde politique sur cette problématique et plus généralement sur le respect de la vie humaine, Action pour la famille asbl soutient la Marche pour la vie organisée par un collectif d’étudiants qui partira le dimanche 27 mars à 15h à la place Royale (Mont des Arts) à Bruxelles.
Pour plus d’informations http://www.marchforlife.be
Dans le but - partagé par tout le monde - de diminuer le nombre d’avortements Action pour la famille propose quatre mesures :
1. Attirer l’attention des jeunes sur la gravité de l’avortement. A cet égard la décision prise par la Communauté française de diffuser dans les écoles la brochure « Droit à l’avortement en Belgique » rédigé par le Centre d’Action Laïque (CAL) constitue un signal désastreux. Outre le fait qu’il n’existe pas de « droit » à l’avortement mais une dépénalisation dans des conditions précises, la brochure passe complètement sous silence les séquelles psychologiques possibles d’une IVG pour la femme et son entourage. Plutôt que de dispenser aux élèves et aux enseignants une information prétendument « neutre » il convient de leur donner une information objective reflétant tous les aspects et conséquences d’une IVG.
2. Donner des cours d’éducation affective et sexuelle qui encouragent les jeunes à un comportement responsable et respectueux de l’autre plutôt que de se limiter aux méthodes contraceptives. Utilisons un langage généreux mettant l’accent sur l’amour vrai et le don de soi auxquels les jeunes sont particulièrement réceptifs ! Il importe également d’avertir les jeunes sur les conséquences psychologiques de relations sexuelles précoces.
3. Garantir davantage les droits et la protection des femmes enceintes à l’égard de leur employeur et assurer leur retour au travail dans de bonnes conditions. Il faut également continuer à favoriser une meilleure harmonisation de la vie familiale avec la vie professionnelle. En ce sens, Action pour la famille est favorable au salaire parental.
4. Respecter strictement les dispositions prévues par la loi de 1990. Pour rappel, la femme qui souhaite interrompre sa grossesse a le droit d’être clairement et complètement informée sur les « droits, aides et avantages garantis par la loi aux familles, aux mères célibataires ou non, et à leurs enfants, ainsi que sur les possibilités offertes par l’adoption de l’enfant à naître. » La femme a également le droit d’être informée sur les aides psychologiques disponibles ainsi que sur les « risques médicaux actuels et futurs qu’elle encourt ». Conformément aux prescriptions de la loi, l’avortement doit être strictement limité aux seuls cas où son état place la femme enceinte dans une « situation de détresse » avérée. En outre, il est très important que la femme enceinte bénéficie effectivement du délai légal de 6 jours entre le moment où elle communique sa décision par écrit et celui de l’interruption de grossesse.
Action pour la famille asbl est une association citoyenne, pluraliste et indépendante qui ne reçoit aucune subvention d’organisations publiques ou privées. Visitez notre site internet http://www.actiegezin-actionfamille.be/lang/fr/accueil
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