20 ans déjà ! 3 avril 1990 : loi sur la dépénalisation de l’avortement

20 ans que certains célèbrent et fêtent ce « progrès de l’humanité », et que d’autres s’en désolent et pleurent amèrement un retour à une situation où le respect de la vie est bafoué !

Ne serait-il pas temps, après 20 ans, de rechercher la nuance et d’essayer de se mettre d’accord sur une attitude commune de bon sens empreint de réalisme ?

 

Permettons-nous de poser quelques questions qui nous taraudent :

-S’il ne s’agissait vraiment que de dépénaliser, ne pourrait-on se réjouir de ne pas imposer une peine supplémentaire à une mère qui a déjà subi le traumatisme d’un avortement ? Qui sommes-nous pour juger? L’accueil, et la compréhension devraient toujours primer !

-De même, dans les cas où cette détresse est vraiment extrême, et où la décision de la mère est irrévocable, n’est-il pas essentiel de tout faire pour que l’intervention se passe dans les meilleures conditions, et préserve autant que faire se peut la santé de la femme ?

 

-Mais que dire d’autre part des études sérieuses qui montrent qu’un pourcentage énorme de femmes recourent à l’avortement en remplacement de la contraception ?

-Que dire du fait que le nombre d’avortements ne diminue pas malgré toutes les campagnes de « prévention » ? Et surtout qu’il touche de plus en plus de jeunes ?

-Que dire de toutes les études sur les séquelles physiques ou psychologiques, soigneusement niées ou occultées (dépressions, syndrôme post-avortement, syndrôme de l’enfant survivant, augmentation du risque de cancer du sein, du risque de prématurité……..) ?

-Que dire de la montée de la violence chez les jeunes, chez qui la notion de respect de la vie semble s’émousser ?

-Pourquoi cette disparité entre des attitudes incompréhensiblement opposées (on se bat avec des moyens énormes pour faire démarrer ou sauvegarder certaines petites vies, et on en supprime d’autres avec désinvolture) ? N’est-il pas grand temps de se mettre d’accord sur le status du fœtus ?

-………

 

Ce ne sont que quelques questions parmi mille autres. Mais, pour nous, il est grand temps d’évaluer nos décisions avec sagesse et en-dehors de toute idéologie !

Pour Respect Youth Love, l’avenir est en tout cas à la PREVENTION ! Tout faire pour ne pas devoir arriver à des avortements ! Aider les jeunes à découvrir en profondeur le respect de l’autre, la responsabilité, le sens des gestes et la conscience de leurs conséquences, la connaissance du corps et la maîtrise de sa fécondité, le respect de la vie sous toutes ses formes, la conscience de la merveille qu’elle représente dès son commencement, l’éducation non seulement sexuelle mais aussi affective, le sens de la relation et de l’amour partagé…...