Un certain lobby homosexuel idéologise en effet un comportement sexuel qui reste marginal et assure la publicité d’un type de relations qui devrait rester de l’ordre de la vie privée. Des manifestations comme la Gay Pride ne sont pas seulement organisées dans un but revendicatif, mais avec un objectif prosélyte. Il ne s’agit pas seulement d’exiger que l’homosexualité soit mis sur un plan d’égalité avec ce que l’on appelle désormais « l’hétérosexualité » – la généralisation de ce terme témoigne elle-même du succès de cette revendication : on aurait parlé naguère, pour désigner l’amour entre un homme et une femme, de relations « normales » – ; mais aussi de présenter le milieu homosexuel sous l’aspect attrayant d’une communauté festive et branchée.

 

La normalisation de l’homosexualité, souvent présentée comme une façon d’aider les homosexuels à « mieux vivre » leur homosexualité, est en réalité l’une des conditions de son développement. On familiarisera donc les esprits le plus tôt possible avec la nouvelle norme, en la désignant comme telle dès l’école.

C’est à quoi tend le film Le Baiser de la lune, que son réalisateur, Sébastien Watel, présente comme « un court métrage d’animation poétique destiné à servir d’outil pédagogique pour aborder les relations amoureuses entre personnes du même sexe à l’intention des enfants de CM1/CM2. »

 

L’histoire met en scène deux poissons mâles qui s’aiment « librement et heureux » sous le « regard archaïque » d’une vieille chatte « prisonnière d’un château de conte de fée » qui est « persuadée que l’on ne peu s’aimer que comme les princes et les princesses. », peut-on lire sur le site du film (Http://www.le-baiser-de-la-lune.fr) Heureusement, le spectacle de l’amour des deux poissons la fera « évoluer » : « C’est ainsi qu’elle quitte son château d’illusion et se donne enfin, la possibilité d’une rencontre… » Happy end ?

Une kyrielle de partenaires publics !

 

« A travers ce film,explique Watel, je souhaite apporter une meilleure représentation des relations amoureuses entre les personnes du même sexe. Il s’agit de montrer que deux hommes ou deux femmes peuvent s’aimer, même si leurs amours paraissent différents ou impossibles. Au-delà de la problématique homosexuelle, ce film est une lutte contre les discriminations, par un apprentissage du respect de l’autre et de sa différence. »

 

Le film veut donc dépeindre « de façon poétique, différentes façons de s’aimer, dont celle de deux "poissons-garçons". »

Le site de présentation précise qu’il sera accompagné, lors de sa diffusion dans les classes, d’un « dvd –livret » à prétention « pédagogique », destiné aux « enseignants ou intervenants souhaitant débattre avec leurs élèves, des différentes relations amoureuses suite au visionnage du film »

Une partie de ce livret « développera des exercices ludiques amenant les élèves à réfléchir sur les relations amoureuses : norme, stéréotypes, relations amoureuses entre personne du même sexe. » Il n’est pas précisé en quoi consisteront ces « exercices ludiques ».

Ce beau projet bénéficie non seulement du soutien des relais habituels du lobby homo (le magazine Têtu, le Centre Gays, Lesbiennes, Bi et Transsexuels (CGLBT) de Rennes, l’association SOS-Homophobie…) et de la Ligue de l’Enseignement, mais aussi d’une kyrielles de « partenaires » publics : ministère de la Jeunesse et des Sports, Education nationale (Inspection académique d’Ille-et-Vilaine), Centre National de la Cinématographie (CNC), Conseil régional de Bretagne, Conseil général des Côtes d’Armor, Ville de Rennes, TV Rennes… Voilà un bel usage de l’argent de nos impôts !

 

Demandera-t-on l’avis des parents avant de faire visionner ce film à des enfants – rappelons-le – âgés de 9 ou 10 ans ? Force est de constater qu’une fois encore, le ministère de l’Education nationale les dépossède à son profit de leurs responsabilités d’éducateurs.

 

http://www.mondeetvie.com

mercredi 16 décembre 2009

Commentaire de "Respect Youth Love"

Comme nous l'avons déjà exprimé précédemment, il nous semble essentiel de promouvoir fermement une éducation au respect des personnes, et les personnes homosexuelles sont les premières à avoir droit à ce respect ! Il serait donc dommage de tomber dans le piège d'une critique virulente et sans nuance de ce film.

Néanmoins, nous redisons le danger réel de confronter sans cesse les jeunes en pleine construction affective avec des messages qui relèvent en effet plutôt de la promotion que de l'information nuancée. Ce film semble bien fait pour susciter d'emblée la sympathie des très jeunes pour les petits poissons homosexuels, et rejeter les rêves de prince charmant et d'amour durable de la vieille chatte au rayon des vieilleries démodées et qui ne concerneraient plus la génération actuelle. Voilà donc un exemple typique de message toxique et aux conséquences mal évaluées ! Ne nous étonnons pas dès lors de voir dans nos écoles et autour de nous de plus en plus de jeunes complètement désorientés en ce qui concerne leur identité sexuelle, et portant les lourdes conséquences de leurs errances !!!