Cela va peut-être vous surprendre, mais le préservatif n’a pas été inventé pour préserver des MST. Il a été conçu pour empêcher la femme d’être enceinte et c’est seulement avec la montée de l’épidémie de MST qu’on lui a attribué la réputation de permettre une sexualité sans risque de maladie. J’ai trouvé, dans une université, un prospectus sur la sexualité sans risque. La phrase de conclusion disait : A part l’abstinence, le préservatif est la meilleure protection contre les MST, quand on l’utilise correctement ! (Je ne suis pas sûr de ce que voulait dire ce point d’exclamation).

Le prospectus s’abstenait de mentionner que le National Institut for Health (1) avait publié récemment les résultats de la première analyse approfondie des recherches scientifiques sur l’efficacité du préservatif. L’étude portant sur huit MST courantes montrait que pour deux d’entre elles seulement, le VIH et la gonorrhée(chez les hommes), les préservatifs pouvaient réduire le risque de les contracter ou de les transmettre. Et les investigations ont révélé que, même si on les utilise correctement et régulièrement, ils ne réduisent que de 85% le risque de transmission du VIH chez les hommes et les femmes et ne réduisent que de 45 à 75 % le risque de transmission de la gonorrhée chez les hommes.

Le préservatif réduit effectivement la probabilité de transmission du VIH, cependant la proportion de SIDA par rapport à tous les cas de MST est bien inférieure à 1%.(2) La gonorrhée représente un problème beaucoup plus courant, mais on n’a pas la preuve que le préservatif peut en préserver les femmes.(3) Ce n’est pas une bonne nouvelle, car c’est  pour elles que les conséquences sont les plus graves : risques de grossesses extra-utérines, de stérilité et d’inflammations de la région pelvienne. Quant aux sept autres MST, le rapport indiquait que les données scientifiques du moment ne permettaient pas de conclure que le préservatif réduisait le risque de transmission d’aucune d’entre elles. Malgré tous les discours d’aujourd’hui sur les rapports protégés, on n’a pas pu prouver que les préservatifs protègent les femmes contre sept des huit MST soumises à l’étude ! D’après le docteur John Diggs, « après analyse de la littérature médicale des dernières décennies, le groupe d’étude a été incapable de prouver que le préservatif était efficace contre l’herpès, le papillomavirus humain, la trichomonase, la chlamydiose, le chancre mou ou la syphilis. Les trois premières infections représentent, à elles seules, environ douze à vingt millions de cas par an ! » (4)

L’étude citée ne prouve pas que le préservatif est inefficace contre les MST mentionnées ci-dessus, il démontre qu’en fouillant les résultats des meilleures recherches de plusieurs dizaines d’années, des médecins, parmi les plus qualifiés, ont été dans l’incapacité d’y trouver la preuve de leur efficacité…..

De plus, pendant la première année d’utilisation du préservatif, son taux d’échec en tant que contraceptif est  d’environ 14 à 16%.(5) Si on tient compte du fait qu’une femme ne peut tomber enceinte que trois à cinq jours par mois et que les MST peuvent se transmettre tous les jours, le préservatif n’est décidément pas une bonne solution. Même si on l’utilise correctement et régulièrement, et quelle que soit la MST, la protection n’est pas garantie. A l’inverse, la chasteté elle, offre une garantie à 100%.

Pour couronner le tout, le seul virus contre lequel on a démontré que le préservatif contribuait à offrir une protection c’est le VIH ; mais il se trouve qu’on devient davantage susceptible de le contracter si on a attrapé l’un des autres. Le ministère de la santé américain a déclaré que « la plupart des MST multiplient par deux à cinq, au moins, le risque de transmission du VIH ». (6)

Et puis, au-delà de tout cela, il n’existe pas de préservatif pour le cœur ou l’âme…..L’idée même de sexualité « sans risque » est intrinsèquement contradictoire . La sexualité est censée être un don total de soi-même sans aucune réserve. La notion de risque n’a pas sa place dans l’équation. C’est contre des ennemis qu’on se protège mais la personne aimée, on se donne à elle.

 

(1) Organisme de recherche du Ministère de la Santé Américain

(2) Dr John Diggs, »NIH (National Institutes of Health) Report Collapses Foundation of Comprehensive Sex Education » (Le rapport des NIH (Instituts Nationaux pour la Santé) bouleverse les fondements de toute l’éducation sexuelle), Abstinence Clearing-house, 6 août 2001

(3) ibid

(4) ibid

(5) E.F.Jones et J.D.Forrest, « Contraceptive Failure Rates Based on the 1988 NSFG » (National Survey of Family Growth), Family Planning Perspectives

      24,1,1992,pp.12-19;R.Hatcher et al., Contraceptive Technology,17e ed,Irvington Publishers,NY,1998.Citè dans STDs : The Facts,The Medical

      Institute of Sexual Health, Austin,Texas,1999

(6) US Department of Health and Human Services, dans HHS News, revue de presse, 20 juillet 2001